Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique défend sa plateforme numérique Progress, via laquelle se sont déroulées les inscriptions pour la 1re année master et doctorat. Répondant aux critiques, le département de Tahar Hadjar impute le refus de certaines candidatures aux erreurs commises lors du processus des inscriptions. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Contrairement aux affirmations des candidats, le ministère de l'Enseignement supérieur estime que les inscriptions pour l'accès à la 1re année master et doctorat n'ont souffert d'aucune incohérence. Dans un communiqué rendu public, le département de Hadjar explique que les inscriptions à travers la plateforme Progress entrent dans le cadre de la modernisation et de la numérisation du secteur. Cette méthode, ajoute-t-on, garantit le principe de transparence et d'équité. Le ministère de l'Enseignement supérieur rappelle que cette plateforme mise en service depuis 2016, a été utilisée pour procéder aux inscriptions définitives des nouveaux bacheliers, avant qu'elle ne soit généralisée aux œuvres universitaires, pour s'inscrire pour la demande de la prime étudiant, de l'hébergement et du transport. Pour l'année universitaire 2018-2019, cette plateforme numérique a été élargie aux candidats postulants à l'accès en 1re année master et doctorat. La même source rappelle qu'au sujet du master, l'opération s'est déroulée entre le 28 juin et le 12 juillet. Ce délai a été prolongé trois fois consécutives et la dernière étape s'est étalée entre le 7 et le 15 septembre 2018. Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, cette opération a permis l'inscription de 283 585 candidats pour le master et le traitement de 281 051 dossiers. 160 780 candidats, poursuit-on, ont obtenu un choix au minimum et 151 815 ont été définitivement orientés. Ce département prévoit l'augmentation de ce nombre, après la finalisation du traitement des recours par les établissements universitaires. Sachant que le nombre de vœux exprimés est de 767 638 alors que les candidats ont été autorisés à choisir quatre vœux au maximum. Le même département souligne que le secteur a ouvert 206 691 postes au niveau de chaque établissement de l'enseignement supérieur, soit une hausse de 30% par rapport à l'année universitaire précédente. Concernant les demandes ayant ont été refusées, le ministère de l'Enseignement supérieur explique que les raisons sont multiples et «objectives». On cite principalement des dossiers qui ne sont pas complets, des candidatures ayant été envoyées dans des cybercafés ou des erreurs dans le formulaire de candidature. Des candidats, ajoute-t-on, se sont contentés de formuler un seul vœu au lieu de quatre et certains ont oublié leur code secret ou leur adresse électronique. Dans certains cas également, poursuit-on, les choix exprimés ne relèvent pas de l'établissement du candidat. Ce qui réduit les chances d'avoir un poste pédagogique dans l'établissement choisi, sachant que 80% des postes ouverts dans une spécialité sont destinés aux étudiants issus de l'établissement de base et les 20% restants sont destinés aux étudiants extérieurs à l'établissement. Le ministère de l'Enseignement supérieur souligne que l'étude des vœux ne s'était pas effectuée d'une manière électronique par les commissions pédagogiques et la rentrée universitaire pour la première année master est prévue pour cette semaine. S. A.