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Universités : enseignants en colère
LES DEUX SYNDICATS DU SECTEUR SE CONCERTENT
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 12 - 2018

Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) et le Syndicat des enseignants du supérieur solidaires (SESS) sont actuellement en concertation. La raison ? Décider d'une action commune pour réagir au silence de la tutelle face aux préoccupations des enseignants du supérieur.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Plusieurs universités sont sous tension actuellement et le malaise se propage peu à peu. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n'a pas réagi aux mouvements de protestation déclenchés dans de nombreuses universités pour dénoncer, entre autres, la mauvaise gestion de l'administration et le harcèlement dont font l'objet les enseignants et les syndicalistes.
Ces mouvements sont, d'ailleurs, menés par des collectifs d'enseignants et non sous la coupe des syndicats.
Face à cette situation, le Cnes a décidé de réunir son conseil national. Azzi Abdelmalek, coordonnateur national du syndicat, a indiqué que la date n'a pas encore été tranchée. Ce qui est sûr, dit-il, c'est que le Cnes se prépare pour tenir un conseil national «prochainement».
Entre-temps, M. Azzi a également indiqué que son syndicat est actuellement en pleins pourparlers avec le Syndicat des enseignants du supérieur solidaires, pour décider d'une action commune. «Nous coordonnons actuellement avec le SESS et son coordonnateur Kaddour Chouicha pour décider d'une éventuelle action de protestation commune», a indiqué M. Azzi.
Qu'en est-il de l'initiative de l'unification du Cnes ? L'aile que conduit Abdelmalek Azzi et qui regroupe 33 sections exclut cette démarche. Les démarches de l'aile conduite par M. Milat est un «non-événement», selon M. Azzi.
«Nous ne pouvons pas parler d'unification ni de réconciliation car il s'agit d'un petit groupe de personnes qui cherchent à s'accaparer du syndicat, nous avons organisé notre congrès il y a de cela deux ans, et notre prochain congrès sera organisé au plus tard dans une année, les portes sont ouvertes à tout le monde, si les autres sections veulent participer avec nous», a suggéré M. Azzi.
Outre les revendications salariales, le syndicat demande la relance des programmes de logements gelés depuis quelques mois et de prévoir de nouveaux quotas pour les enseignants et la levée du gel concernant la création des laboratoires scientifiques.
Le Cnes demande, par ailleurs, de limiter le pouvoir de l'administratif sur le scientifique et explique que l'ouverture de certaines spécialités est soumise au diktat de l'administration, et certaines spécialités ont été fermées de façon préméditée telles que les filières des sciences politiques, sociologie politique et interprétariat.
Dans un précédent communiqué, le Cnes a expliqué que «des milliers de détenteurs des diplômes de doctorat et magister, normalement considérés parmi l'élite, subissent une humiliation intolérable, plusieurs années après la fin de leurs études, ils peinent à trouver un poste décent, et cela, malgré un besoin énorme dans l'enseignement supérieur, dont les responsables préfèrent gérer la pédagogie avec des heures supplémentaires au profit d'une catégorie d'enseignants qui ne font même pas leur charge normale, et aussi au profit de vacataires n'ayant même pas les diplômes requis».
S. A.


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