Le Syndicat national des architectes agréés algériens a organisé, hier, à la Safex, le deuxième congrès des architectes. Placé sous le thème : «Architecte, un métier à conforter», le congrès a abordé des thématiques diverses telles que l'enseignement de l'architecture et la qualité de la commande et ses effets sur les conditions d'exercice de l'architecture mais, surtout l'organisation de la profession. En ce sens, la redéfinition des missions de l'Ordre des architectes, institué pour rappel en 1994, a occupé une place centrale dans les débats. Et pour cause, son actuel statut d'association ne lui confère aucun pouvoir décisionnel pour réguler la profession comme l'a souligné l'architecte Fouad Hireche. Pour lui, il faudrait que l'Ordre des architectes, confiné dans un petit rôle de gestion du tableau des architectes et des cotisations ordinales, soit recentré sur la promotion de l'architecture. Pour ce faire, il faudrait, a-t-il suggéré, l'institutionnaliser en le dotant de prérogatives et de budget de manière à ce qu'il puisse assumer son rôle d'instance déontologique et atteindre sa finalité qualitative en matière d'architecture qui devrait être l'émanation d'une culture. L. H.