Malgré la levée du confinement, les activités commerciales sont toujours au ralenti. Presque tous les magasins et négoces sont ouverts depuis plus de deux mois, mais il n'y a toujours pas une vraie reprise ; cela s'explique par une forte baisse de la consommation, eu égard au faible pouvoir d'achat dû à la crise. Certains petits commerçants ont déclaré faillite, et même le commerce informel bat de l'aile. Les ruelles de Sidi-Hamed, le fief du trabendo, n'attirent pas beaucoup de monde, d'habitude à la veille de la rentrée scolaire, cet endroit connaît un véritable rush. Cependant, c'est au niveau du marché couvert que l'on observe un net recul de la consommation. Là aussi, les ménagères ne se bousculent pas, depuis la fête de l'Aïd-el-Adha, et pour cause, les prix n'ont pas connu de baisse. Les premiers frissons d'automne, n'augurent rien de bon pour une réelle rentrée sociale, d'autant plus que la date de la rentrée scolaire n'a pas encore été communiquée. M. Zenasni
Les «gilets verts» envahissent les espaces publics Le phénomène des «parkingeurs» a pris de l'ampleur. Depuis le début de l'été, au niveau de chaque rue, ou petite ruelle, devant les mosquées, les cimetières, le moindre périmètre est squatté par ces gilets verts, qui travaillent maintenant en équipes. Il exploitent des espaces publics au su et au vu de tout le monde, sans pour autant être inquiétés. Le chômage a augmenté depuis l'apparition de la pandémie et beaucoup de jeunes ont perdu leur emploi, et se sont rabattus vers les parkings. Il faut dire que souvent ils se montrent menaçants. Ils ont toujours un gourdin à la main, prêts à attaquer si quelqu'un se risquerait de refuser de payer. Ce laisser-aller a créé une anarchie totale et laisse chez le citoyen un sentiment d'impuissance. Pourtant, les APC ont été instruites pour prendre en charge le problème du stationnement. Ce créneau peut apporter un plus pour les communes, il suffit de vouloir l'organiser. M. Z.