La disparition de l'enfant Yanis Hassani du village Tichtiwin, dans la commune d'Aït-Yahia-Moussa, a connu un épilogue tragique, hier en début d'après-midi. Le corps sans vie de l'enfant âgé de 4 ans et demi a été retrouvé dans une zone de maquis située à quelque mille mètres, en contrebas du domicile familial. Selon des témoignages concordants, de graves mutilations étaient visibles sur la dépouille de la victime dont la disparition remonte au 1er décembre dernier, vers 17 heures, quelques minutes après le retour de ses parents de la cueillette des olives. S'étant aperçue que son fils Yanis qui souffrait de troubles autistiques n'était pas rentrée à la maison alors que ses camarades de jeu ont tous regagné leur domicile, sa maman s'est inquiétée et sortit pour lui demander de rentrer à la maison. Mais point de trace du petit. Des alertes furent données et les recherches pour le retrouver entamées par les membres de la famille et les villageois, témoignera un membre du comité du village Tichtiwin. Des recherches qui ont duré quatre jours de façon ininterrompue et impliquant plusieurs dizaines de villageois et des unités de recherche spécialisées de la Protection civile ainsi que plusieurs éléments de la Gendarmerie nationale. La macabre découverte de la dépouille du garçonnet dans cette zone de maquis située en pente abrupte, à quelques encablures du village et qui fait suite au signalement parvenu, vers 13h30, aux équipes de recherche, a, malheureusement, mis fin à l'espoir de retrouver et de rendre sain et sauf à ses parents le petit Yanis dont la disparition a suscité une énorme émotion et un grand élan de solidarité de la population locale à l'égard de la famille Hassani. Hier, vendredi, des citoyens des nombreux villages alentour ont afflué vers Tichtiwin, le village parental de la victime, pour participer aux recherches. Des informations contradictoires ont circulé quant aux circonstances de la mort du petit Yanis dont le corps a été acheminé à l'hôpital pour autopsie et examens légaux de circonstance. S. A. M.