Le prochain président de la Confédération africaine de football doit être «d'une probité absolue», a indiqué le directeur du développement de la Fifa, Veron Mosengo Omba. «Le futur président de la CAF doit être une personne d'une intégrité absolue», a indiqué M. Mosengo Omba, en répondant à une question sur le portrait-robot du prochain président de la CAF. Sur les quatre candidats à la présidence de la CAF, les dossiers des présidents Augustin Senghor et Jacques Anouma ont été validés, ceux des présidents Ahmed Yahya de la Mauritanie et Patrice Motsepe de l'Afrique du Sud nécessitent un complément d'informations, selon la commission de gouvernance de la CAF. En plus de sa «probité morale», le prochain patron de la CAF doit être engagé résolument pour le développement du football sur le continent, selon le représentant de l'instance internationale. «Sa priorité doit être de développer le football africain et d'être à l'écoute des fédérations africaines», a-t-il dit dans un entretien accordé à l'agence de presse sénégalaise APS, précisant que cela veut dire «collaborer étroitement» avec la Fifa. «La CAF et la Fifa ayant des objectifs communs. En ce sens, elle est bien évidemment intéressée par les élections à la CAF, mais elle n'a pas de candidat parce qu'elle ne vote pas», a réitéré Veron Mosengo-Omba. Mais aussi, «tout le monde sait que le président de la CAF devient vice-président de la Fifa qui procèdera au contrôle d'intégrité de tous les candidats. Elle est aussi intéressée à cet égard», a-t-il ajouté. «Personnellement, à un certain moment, je pense que la Fifa devrait s'exprimer et dire avec qui, elle préférerait travailler. Cela n'a rien d'une ingérence», a-t-il estimé.