Les pourparlers «Astana-17» sur la Syrie ont été lancés, mardi, dans la capitale kazakhe, Noursultan, avec la participation de représentants des pays garants, la Turquie, la Russie et l'Iran, ont rapporté des médias locaux. Les discussions ont commencé le matin à travers des réunions techniques bilatérales et trilatérales entre les délégations participantes. Les participants aux discussions de deux jours aborderont la situation en Syrie, l'acheminement des aides humanitaires, la reprise des réunions du Comité constitutionnel à Genève, l'échange de prisonniers, la libération des otages et la recherche des disparus. Dans des déclarations à la presse avant le début des pourparlers, le représentant russe, Aleksandr Lavrentiev, a souligné que cette tournée se concentrera sur la situation sur le terrain et la réalisation d'un cessez-le-feu. Il a déclaré que les cellules dormantes de l'organisation terroriste autoproclamée «Etat islamique» (Daech/EI) avaient récemment commencé à être actives en Syrie, déclarant : «Nous discuterons de cette question avec nos partenaires en Iran et en Turquie». Le processus d'Astana est un ensemble de rencontres multipartites entre les pays garants, la Turquie, la Russie et l'Iran, afin de trouver une solution au conflit en Syrie. L'accord d'Astana est un traité signé le 4 mai 2017 par les trois pays et portant sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie. Ces zones sont situées à Damas (Ghouta orientale), Deraa, Rastane et Idleb.