La majorité des trottoirs de Relizane, chef-lieu de wilaya et même ses communes limitrophes, sont squattés par des véhicules légers, parfois même des camionnettes, ce qui oblige les piétons à emprunter la chaussée au risque de se faire faucher par un véhicule, ce qui est déjà arrivé, malheureusement, dans cette artère à grande circulation. Souvent, même le trottoir d'en face est occupé. Cet état de fait gêne, outre les piétons, les véhicules de transport de voyageurs qui assurent la navette entre la plaine ouest et le centre-ville, et qui ne peuvent pas marquer leurs arrêts, étant entravés par la présence de ces véhicules garés de façon anarchique. Là où le bât blesse, c'est lorsque les piétons sont contraints de quitter les trottoirs pour éviter les obstacles provoqués par le stationnement illégal des voitures de ces messieurs qui préfèrent garer leurs véhicules dans un endroit qui les protègerait de tout risque de frôlements par d'autres véhicules, plus soucieux de préserver leur bien que de penser à toutes ces personnes âgées, à ces non-voyants habitués à s'orienter à partir des trottoirs, de certaines mères de familles avec leurs bébés transportés dans des poussettes. Faudra-t-il laisser cette situation perdurer alors que les autorités ont consenti des millions de dinars pour leur réfection ? A. Rahmane