Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pour cette 33e Coupe d'Afrique des nations, tout le monde roule pour que le pays organisateur en l'occurrence le Cameroun remporte ce trophée. Tous les indices survenus dans ce tournoi sont révélateurs du favoritisme dont bénéficie l'équipe des Lions Indomptables. En voici quelques éléments qui confirment ce parti pris : -Corona pour 4 joueurs du Burkina Faso : A 48 heures de l'entame du match d'ouverture de la CAN entre, le pays organisateur, le Cameroun et le Burkina Faso, les organisateurs de la CAN ont déclaré que pas moins de quatre joueurs du Burkina Faso sont positifs au Covid-19 et, par conséquent, ne peuvent jouer le match d'ouverture. Ce que les responsables burkinabés réfutaient catégoriquement en révélant que leurs joueurs ont été testés négatifs avant leur entrée sur le sol camerounais. -2 penalties pour le Cameroun : En match d'ouverture de ce tournoi, l'équipe du Burkina Faso a surpris le Cameroun par un but d'entrée, ce n'est qu'en deuxième mi-temps et grâce à un coup de main du referee (l'Algérien Mustapha Ghorbal) qui a gracieusement offert 2 penalties aux coéquipiers de Vincent Aboubakar pour remporter ce match. -Les arbitres au chevet du Cameroun : Après les deux penalties sifflés au Cameroun lors du match d'ouverture, voilà qu'aux seizièmes de finale, l'arbitre éthiopien vient à la rescousse de l'équipe organisatrice en expulsant le joueur comorien Nadjim Abdou dès la 6e minute du match, donnant un coup de pouce aux coéquipiers de Choupo-Moting, laissant l'équipe du Comores amoindrie. Malgré cette infériorité numérique, les joueurs comoriens donnèrent du fil à retordre à l'équipe hôte qui a dû puiser dans toutes ses ressources pour remporter le match par 2 buts à 1. - L'équipe des îles Comores pénalisée : L'équipe des îles Comores dont 12 joueurs sont atteints par le virus du Corona, se voit son gardien Ahamada rétabli 24 heures avant le match contre le Cameroun. Cependant, le comité d'organisation de la CAN qui est à la merci du Cameroun a refusé que le joueur rétabli participe au match. Pourtant, les responsables comoriens ont fait une dérogation demandant au joueur de participer, tout comme la Tunisie l'a fait pour un de ses joueurs, requête qui a été accordée, alors que les Comoriens ont vu leur doléance refusée. Ce qui a contraint l'arrière gauche Chaker Al Hadhur d'occuper la cage de l'équipe comorienne. -Le tenant du titre (l'Algérie) écarté : Les coups bas du comité d'organisation sont tellement nombreux qu'on ne peut pas passer sans citer le cas du tenant du titre l'Algérie qui a été affectée au stade Japoma dont la pelouse est sablonneuse et impraticable. Cette décision est motivée par le fait qu'il fallait écarter l'équipe d'Algérie qui présentait une menace certaine pour l'équipe camerounaise et toutes les autres équipes. -Le Sénégal joue 2 matchs à 14 heures : Parmi toutes les équipes qui représentaient une menace pour le Cameroun, l'Algérie qui a été désignée pour jouer sur une pelouse impraticable et le Sénégal qui a été forcé à jouer à 14 heures à deux reprises. Un désavantage qui aurait pu lui coûter une élimination puisque il a été forcé au match nul à deux reprises contre une victoire acquise dans le temps additionnel. Ces stratagèmes du comité d'organisation ne sont pas fortuits. Bien au contraire, ils sont bien calculés pour éliminer toute équipe qui menace le Cameroun de remporter cette Coupe d'Afrique. S. B.