Après une courte accalmie où les citoyens étaient quelque peu satisfaits de la baisse sensible du prix de la pomme de terre durant presque un mois où elle était cédée entre 50 et 60 dinars, voilà que le tubercule reprend son envol cette semaine pour atteindre les 80 dinars le kilo et même 90 dinars. C'est inimaginable et incroyable pour bon nombre de consommateurs qui n'arrivent pas à expliquer cette hausse vertigineuse d'un produit de large consommation pour le commun des Algériens. Hier, dans plusieurs souks de la wilaya, nous avons constaté que ce produit était proposé à 70 dinars, mais de piètre qualité du fait qu'il contient une grande quantité de gadoue sèche. D'autres marchands le proposent à 80 dinars mais choisir la pièce voulue. C'est le marchand lui-même qui vous oblige à prendre petits et gros calibres, tandis que le tubercule de gros calibre est cédé à 90 dinars. Pourtant, nous sommes en pleine saison hivernale, ce qui veut dire que ce produit agricole devrait être en abondance et à des prix relativement moins chers. Malheureusement ce n'est pas le cas aujourd'hui où la pomme de terre ravit la vedette à tous les autres légumes proposés. Le citoyen lambda se demande quel serait son prix durant le mois sacré de Ramadhan où tous les produits agricoles voient leurs prix augmenter par la surenchère et la cupidité de certains marchands sans scrupules. La plupart des gens s'interrogent pourquoi les services agricoles n'organisent pas ce genre de marchés de produits agricoles en concertation avec les fellahs pour que ce produit soit à la portée des petites bourses. S. B. Déficit en établissements scolaires à Aïn-el-Arba La daïra de Aïn El-Arba dispose en matière d'établissements scolaires de deux collèges et un lycée pour une population dépassant les 20 000 habitants dont une bonne vingtaine issue de villages et agglomérations qui sont attachés administrativement à la daïra précitée. Les deux collèges en l'occurrence, le 19-Mai-1956 et Boushaba-Abdelkader comptent à eux deux plus de 1 000 élèves scolarisés. D'après les professeurs exerçant dans ces deux collèges, les classes sont surchargées et l'enseignement dans ces deux collèges s'avère très difficile compte tenu de l'effectif existant et les nombreux problèmes qui gravitent autour tels que l'encadrement pédagogique, le transport et la restauration pour l'ensemble des élèves habitants les agglomérations rattachées au chef-lieu de la daïra. Pour le cycle secondaire, le seul et unique lycée Mehadji-Mohamed Habib dont l'ouverture date depuis 1982, s'avère trop exigu pour contenir les lycéens des communes de Aïn El-Arba et Oued Sebbah et les douars qui les entourent. La capacité de cet établissement scolaire est de 600 élèves dont 200 demi-pensionnaires, alors qu'actuellement ce lycée est submergé par les élèves dont le nombre avoisine un millier. Ce nombre impressionnant nécessite l'ouverture d'autres établissements scolaires entre collèges et lycées pour pouvoir absorber cette surcharge et mettre les élèves dans de bonnes conditions de scolarité, surtout avec cette pandémie du virus Corona où les classes devraient être allégées à 20 élèves seulement pour parer à toute contamination. Les parents d'élèves et la quasi totalité des habitants de la commune de Aïn El-Arba interpellent les autorités locales pour prendre en charge le problème des infrastructures scolaires. S. B.