Youcef Atal, auteur d'une CAN très décevante, ne sera probablement pas de la partie contre le Cameroun fin mars prochain, en qualifications du Mondial-2022. Blessé à l'épaule (luxation de la clavicule sans déplacement), le latéral de l'O. GC Nice est out pour «quelques semaines». C'est un coup dur pour l'ancien joueur de Courtrai. Constamment forfait à cause de ses blessures fréquentes, l'international algérien a pu disputer l'intégralité des matchs du premier tour de la CAN, sans se blesser. Une bonne nouvelle pour quelqu'un qui, depuis le début de la saison en France, a dû s'absenter à deux reprises et pendant quarante jours pour une double blessure (élongation) à la cuisse. Cette fois, à l'issue d'un match perdu par l'OGC Nice face à Clermont-Foot, dimanche passé, c'est l'épaule qui a craqué. Une blessure que Youcef Atal a déjà connue lors de la CAN-2019 en Egypte, à l'occasion du choc des quarts de finale face à la Côte d'Ivoire après un contact avec l'attaquant des Eléphants Wilfried Kanon. Son indisponibilité avait duré six semaines, et à son retour à la compétition, Atal a contracté une nouvelle blessure (lésion méniscale) nécessitant une opération chirurgicale et une (autre) longue indisponibilité. Sa blessure à l'épaule face à Clermont-Foot doit, selon toute vraisemblance, l'éloigner des terrains pour la même durée que celle mise pour se rétablir au lendemain de la blessure face à la Côte d'Ivoire, à savoir cinq à six semaines. Cela veut tout simplement dire que le natif de Boghni est forfait pour la double confrontation contre le Cameroun, fin mars prochain. Hier, son entraîneur à Nice, Christophe Galtier a livré davantage d'informations sur la durée de son indisponibilité. «Youcef Atal s'est fracturé la clavicule. Celle qui avait déjà été fracturée en 2019 lors de la CAN. Il est retombé dessus, il a une fracture au même endroit, entraînant une indisponibilité de 4 à 6 semaines. Il n'y a pas de déplacement, mais une fracture sur le cal osseux», a-t-il déclaré en conférence de presse avant le match de ce soir face à Marseille, avant de préciser qu'une opération n'était pas envisagée. Belmadi Un autre souci, donc, pour Djamel Belmadi dans l'optique de cette confrontation devant les Lions Indomptables. Un sélectionneur national qui avait déjà anticipé pareil scénario à la veille de la défunte CAN en emmenant avec lui au Cameroun trois latéraux droits types (Atal, Benayada et Helaïmia) en sus de la possibilité de disposer éventuellement d'un élément, Aïssa Mandi en l'occurrence, connu pour sa polyvalence en défense. Avec la certitude de ne pas pouvoir disposer de Youcef Atal en mars, l'entraîneur national devra se rabattre sur le duo Benayada-Helaïmia, mais aussi faire appel à Mehdi Zeffane qui a rejoint depuis janvier dernier le club turc de Yeni Malatyaspor en provenance du Krylia Sovetov (Russie). Un Zeffane que Belmadi a souvent «activé» quand le poste de latéral était «libre». Il faut souligner que contrairement à Hocine Benayada qui évolue dans une équipe qui joue les premiers rôles en Tunisie, Helaïmia et Zeffane «partagent» les souffrances de deux équipes classées à la dernière place du Jupiter Pro-League(Belgique) et de la Süper Lig (Turquie). Une sacrée «référence» qui pourrait profiter au défenseur des Etoilés auteur d'une Coupe arabe pour le moins exceptionnelle. Ce qui est certain au jour d'aujourd'hui est que Belmadi ne s'embarquera dans une quête d'un joueur qui n'a jamais mis les pieds en sélection. Ceux qui interpellent le coach des Verts à convoquer Zedadka (Clermont-Foot), x ou y seront probablement déçus lorsque Belmadi annoncera sa liste pour les deux matchs face au Cameroun. Un rendez-vous réservé à des éléments qu'il a déjà vus à l'œuvre et qui, eux-mêmes connaissent de quoi il en retourne lorsque l'équipe nationale joue en Afrique. M. B.