La mobilisation des diff�rents syndicats autonomes de la sant� publique et du Conseil de l�Ordre des m�decins contre la nouvelle loi sanitaire a-t-elle �t� payante ? A priori, c�est le cas. Les syndicats ont �t� re�us, dimanche dernier, � la Pr�sidence pour parler de leurs revendications. Pour rappel, un rassemblement de protestation a �t� tenu mercredi dernier au CHU Mustapha-Pacha, � Alger, � l�appel des syndicats des professeurs et docents, des ma�tres-assistants, des praticiens sp�cialistes et g�n�ralistes ainsi que de celui des param�dicaux, avec l�appui du Conseil de l�Ordre des m�decins. Ces derniers refusent de cautionner un avant-projet de loi sur la sant�, � l��laboration duquel ils n�ont pas �t� associ�s. Les syndicats rappellent qu�ils ont toujours appel� � ce que le syst�me de sant� soit revu. Cependant, ils contestent la mani�re de faire du ministre de la Sant�. �Une loi qui va r�gir le secteur pendant les trente prochaines ann�es ne devrait pas se faire dans la pr�cipitation�, n�ont-ils cess� de r�p�ter. Leur cri de col�re semble avoir �t� entendu. Selon le professeur Djidjli, repr�sentant des professeurs et do�ents, la Pr�sidence s�est engag�e � prendre en consid�ration l�avis du partenaire social. �Le directeur de cabinet nous a assur�s que le gouvernement allait �uvrer pour que cela se passe dans de tr�s bonnes conditions�, nous dira-t-il. Ould Abb�s serait-il contraint de revoir les propositions �mises lors de la pr�c�dente Conf�rence nationale sur la sant� ?