Suite � la publication, mercredi 2 mars 2011, du troisi�me article sign� de Nordine A�t Hamouda, s�attaquant au PT, intitul� �Deux v�rit�s : collusion et trahison� en page 5, nous vous prions d�ins�rer le droit de r�ponse suivant du secr�tariat du Bureau politique du Parti des travailleurs. Pr�cisons, en effet, que ni la secr�taire g�n�rale, ni R. Youssef Tazibt n�ont r�pondu � N. A�t Hamouda. A la diff�rence du pr�sident du RCD, Sa�d Sadi qui fait signer les attaques contre le PT par le provocateur en chef, N. A�t Hamouda, c�est une instance du Parti, le secr�tariat du Bureau politique, qui a �t� mandat�e pour r�pondre. � En plus de la plainte que d�pose la secr�taire g�n�rale du PT contre le porte-parole du RCD pour diffamation dans laquelle seront vers�es les nouvelles accusations port�es contre elle par N. A�t Hamouda, d�utilisation de pr�te-noms pour faire des pr�tendues affaires, tout aussi infond�es que fantaisistes, celui qui �tait charg� de la mission de contr�leur du parti unique jusqu�en 1983, N. A�t Hamouda devra aussi s�expliquer devant la justice et apporter la moindre preuve au sujet des propos diffamatoires qu�il porte � l�encontre de R. Youssef Tazibt. Cela �tant, et contrairement � N. A�t Hamouda et son pr�sident dont les biens et les affaires sont difficilement recensables, R. Youssef Tazibt est locataire � ce jour chez un particulier � Alger. Le P/APC de Tadma�t � qui n�est pas membre du PT� est pr�t � d�mentir tout ce qu�a avanc� N. A�t Hamouda � propos du pr�tendu patrimoine immobilier de R. Youssef Tazibt. �Ma yaqra essafih illa ma fih�, dit le proverbe (�parce qu�il l�est, il croit que tout le monde est impudent�). Car, si la secr�taire g�n�rale du PT r�side dans un appartement situ� dans un immeuble collectif � Alger qu�elle a acquis par ses moyens propres, qui, en revanche, multiplie les transactions immobili�res � Tizi Ouzou, Birkhadem et Draria ? A qui appartient, entre autres r�sidences priv�es, la luxueuse villa situ�e � quelques dizaines de m�tres de la r�sidence d�Etat Djnane El Mithaq ? Et puisqu�il est question de pr�te-noms, quel responsable politique se cache derri�re la soci�t� priv�e qui intervient en Alg�rie, avec diverses complicit�s, dans notamment l�importation du mat�riel m�dical destin� aux h�pitaux � commencer par celui de Tizi-Ouzou et qui cherche � d�tenir le monopole dans ce secteur si juteux ? Ces quelques exemples non exhaustifs �tablissent la collusion entre la politique et les affaires, une pratique qui gangr�ne diff�rents circuits commerciaux et institutions publiques et que le PT combat. Une fois de plus, sur toutes les questions politiques soulev�es par le PT, le RCD esquive le d�bat politique, man�uvre dans une vaine tentative de diversion. � N��tant pas habilit�s pour le faire, nous ne r�pondrons pas aux attaques dirig�es contre la IVe Internationale. Nous consid�rons, par ailleurs, avoir apport� les clarifications suffisantes dans le pr�c�dent droit de r�ponse. Cela ne nous emp�che pas de relever encore une fois que l�agent de renseignement qui briffe le pr�sident du RCD et son porte-parole, ignore tout du mouvement ouvrier fran�ais, jusqu�au fait qu�il n�existe plus de Parti des travailleurs en France depuis 2008. On ne saurait, en effet, parler de source, �tant donn� le style policier, auquel s�ajoute une affreuse confusion entre les personnes, les concepts, les lieux et les faits� De ce fait, nous ne trouvons aucun int�r�t � d�battre du mouvement ouvrier international avec des personnes qui lui sont �trang�res. Ce serait en pure perte et contraire au bon sens. � Revenons � la politique du RCD dont la duplicit� est la caract�ristique principale : Dans quel camp se trouvait N. A�t Hamouda, en 1980, lorsque la r�pression s�est abattue sur le Printemps berb�re ? Comment expliquer qu�apr�s avoir appel� au boycott de l�ann�e scolaire en Kabylie en 1995, les enfants des principaux dirigeants de ce parti aient suivi leur scolarit� normalement � Alger et pour certains carr�ment � l��tranger ? Qu�en est-il du pr�tendu soutien du RCD � la r�volution tunisienne, puisque le pr�sident de ce parti entretenait des relations privil�gi�es avec le RCD de Ben Ali et f�tait, chaque ann�e � Tunis, l�anniversaire de sa prise du pouvoir ? L�ex-Premier ministre M. Ghannouchi, qui vient d��tre chass� par la r�volution tunisienne, n�a-t-il pas �t� l�invit� d�honneur � une rencontre du RCD de Sadi, organis�e � Alger au d�but des ann�es 2000 ? Le porte-parole du RCD et son pr�sident oseront-ils d�clarer aussi qu�ils sont solidaires du peuple libyen alors qu�ils �taient fiers d�avoir rencontr� M. Kadhafi en priv� lors de sa visite en Alg�rie en mars 2007 ? Soulignons que contrairement � eux, la SG du PT a refus� l�invitation du colonel. � Que l�ex-contr�leur du parti unique et son chef r�pondent donc au sujet de leurs liens avec des institutions �trang�res dans des rapports compradores : Qu�est-ce que les d�l�gations du RCD au Parlement europ�en et aux ambassades des grandes puissances ont sous-trait� ? Quels sont les rapports de ce parti avec NDI et le NED, des organismes US pilot�s par la CIA charg�s de r�pandre la �d�mocratie � et le �changement� version US, dans diff�rents pays y compris le n�tre, � coups de financement ? Concernant l�histoire de la r�volution alg�rienne, tr�ve de surench�re. La r�volution a �t� l��uvre de tout le peuple alg�rien et non pas d�un seul homme, en l�occurrence le colonel Amirouche, dont nous saluons le sacrifice et la m�moire au m�me titre que ceux d�un million et demi de martyrs de la r�volution, dont Mouloud (Ahc�ne) Tazibt, le fr�re de R. Youssef Tazibt, assassin� par les parachutistes fran�ais � l��ge de 12 ans � Chr�a-Sidi Ali Bounab, commune de Tadma�t en 1958, son oncle paternel Ahmed Tazibt arr�t� en 1958, tortur� � mort par l�arm�e fran�aise toujours � Sidi-Ali- Bounab et dont le corps n�a jamais �t� retrouv�. Une rue d�Alger (quartier de A�n Na�dja) porte aujourd�hui son nom. Car si la mort d�un dirigeant est toujours un coup port� � la r�volution, les martyrs, eux, qu�ils soient connus ou anonymes, sont �gaux, et ce, quel que soit le statut social et politique de chacun. Mais, contrairement � N. A�t Hamouda, comme des milliers de fils et filles de chouhada, les orphelins laiss�s par le chahid Ahmed Tazibt sans ressources, n�ont b�n�fici� ni de logements, ni de locaux, ni de villas, ni des autres avantages. Ces faits sont v�rifiables. Quant aux personnes accus�es de trahison par N. A�t Hamouda, parce qu�assassin�es par l�ALN, pourquoi N. A�t Hamouda ne tire-t-il pas la m�me conclusion (tra�tre � la r�volution) � propos de l�ex�cution par l�ALN de son cousin Amar Ould Hamouda en novembre 1955 ? Etrange approche de l�histoire qui d�montre que N. A�t Hamouda ne s�est gu�re d�barrass� des pratiques du syst�me du parti unique. Pour notre part, nous savons que, comme toute r�volution, la r�volution alg�rienne a connu son lot de d�rives et d�exactions dont la liquidation physique sans aucune forme de proc�s. D�ailleurs, le film Hors-laloi a, entre autres m�rites, celui d�illustrer un pan de la guerre fratricide FLN/MNA, en France. Toujours dans ce chapitre, qui oserait qualifier de tra�tres les centaines de jeunes �gorg�s, lors de l�op�ration connue sous le nom de la �Bleuite�(1) ? Un jour viendra, lorsque l�Histoire sera lib�r�e de toute tutelle et influence pour �tre restitu�e avec tous ses secrets, les bons comme les mauvais, par les historiens et les t�moignages des acteurs encore en vie, au peuple alg�rien, bien des certitudes risquent de tomber, y compris celles de N. A�t Hamouda, non pas sur les fondamentaux et la justesse des objectifs de la r�volution, ni le lourd tribut pay�, mais sur l�attitude de diff�rents acteurs et le cours m�me des �v�nements. Car le syst�me de parti unique, en s�appropriant l�Histoire, a ouvert la voie aux manipulations diverses. � Le pr�sident du RCD peut poursuivre, sous la signature du fils du colonel Amirouche, une marionnette qui fait piti� et souille la m�moire de son p�re, son feuilleton � la turque ou � la br�silienne. Rares seront les personnes qui accorderont la moindre attention � ses d�lires car �le roi est d�sormais nu�. C�est que les Alg�riennes et les Alg�riens savent � quoi sert la diversion en politique. Elle sert notamment � camoufler les �checs � l�instar de celui des �marches� qu�initie le RCD pour le �changement�. Quant au recours � la calomnie comme syst�me de communication, c�est � croire que le chef de la propagande nazie, Gobbels, a fait des �mules chez nous �tant donn� que la devise du pr�sident du RCD semble �tre �calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose�. Sauf que dans ce cas, il n�en restera rien. Mais au fait, pourquoi une telle haine � l�encontre du PT et de sa secr�taire g�n�rale ? Aurions-nous contribu� sur le terrain de la clarification politique � d�jouer un plan imp�rialiste visant � provoquer une r�volution � la g�orgienne concoct�e dans des officines �trang�res pour installer un Chalabi ou un Karzai dans notre pays ? Si tel �tait le cas, nous en serions tr�s fiers. Enfin, notre honn�tet� intellectuelle nous dicte d�informer le pr�sident du RCD que ses attaques sign�es de l�ex-responsable de l�UNJA � Tizi Ouzou contre le PT ont provoqu� l�effet inverse mat�rialis� dans une vague de sympathie sans pr�c�dent envers notre parti. C�est que tout le monde a tir� la m�me conclusion : l�insulte et l�invective sont les arguments de celui qui n�en a point. Alors, la caravane du PT passe fi�rement et plus d�termin�e que jamais � d�fendre la souverainet� nationale, conqu�te principale de la r�volution alg�rienne. Rien ne la fera d�vier de sa trajectoire et encore moins l�arr�ter. Pour le reste, le peuple alg�rien jugera chacun sur ses actes et ses positions et il d�montre chaque jour, de fa�on �clatante, qu�il a des capacit�s fabuleuses de discernement. Le secr�tariat du Bureau politique du PT (1) Bleuite : nom donn� � l�op�ration orchestr�e par l�arm�e fran�aise pour faire croire � l�infiltration massive de l�ennemi dans les rangs des combattants de l�ALN.