Les m�decins ont �t� gravement r�prim�s alors qu�ils manifestaient pacifiquement pour exprimer leurs revendications. Les Alg�riens ont �t� choqu�s de voir comment les autorit�s publiques se comportaient avec l��lite alg�rienne. Cela refl�te le m�pris vou� aux femmes et aux hommes de science en g�n�ral par notre Etat. Jil Jadid regrette profond�ment l�inversion de l��chelle de valeurs chez nos dirigeants. A des revendications l�gitimes, raisonnables et rationnelles (en particulier la demande d�affectation des m�decins sp�cialistes dans des structures aptes � prendre en charge les malades avec �quipe m�dicale fonctionnelle et plateau technique op�rationnel), le gouvernement r�pond par la perfidie et la violence. Au moment o� les autorit�s essayent d�amadouer le peuple en faisant la promesse de r�formes politiques, cette attitude d�montre qu�il n�y a aucune volont� sinc�re de dialogue. Cependant, quelle que soit la d�termination du r�gime � persister, la soci�t� alg�rienne aura, de toutes les fa�ons, le dernier mot. Soufiane Djilali, coordinateur de Jil Jadid