Le retour en force du march� informel depuis janvier dernier s�il arrange les affaires des jeunes vendeurs � la sauvette il en est diff�remment pour les riverains. C�est le cas des r�sidents de la cit� 498 logements de Bab Ezzouar qui ont d�cid� de se constituer en collectif pour se mobiliser afin d��radiquer le march� informel �rig� dans leur quartier. �Cris, klaxons, bagarres, salet�s, d�tritus� c�est, d�sormais, ce qui caract�rise notre cit�, d�plorent-ils. Malgr� les diff�rentes plaintes aupr�s des autorit�s locales, les vendeurs informels continuent d�envahir le quartier avec leurs charrettes et leurs camionnettes de 6h du matin jusqu�� 23h. Un quotidien �insupportable�, selon les plaignants qui ont compte saisir le wali d�Alger. Les habitants soulignent que les autorit�s locales ont pourtant am�nag�, depuis 2005, un march� d�un co�t de 800 millions de centimes �quip� de toutes les commodit�s. Un espace que ces vendeurs d�sertent � chaque fois pour s�implanter au milieu de la cit� des 498 logements sous m�me les fen�tres de maisons. Une situation que les concern�s d�plorent du fait qu�elle perturbe non seulement le calme du quartier mais �galement la scolarit� de leurs enfants.