Les locataires de la cité AADL dans la commune de Bab Ezzouar se plaignent de l'anarchie qui règne au sein de leur quartier. Un désagrément qui est dû au marché informel hebdomadaire. Ces citoyens interpellent les responsables locaux afin de contrer ce commerce anarchique qui menace leur quiétude. Livré en 2005, ce nouveau quartier a connu un vrai phénomène, qui est la prolifération du commerce anarchique. Un état de fait qui est à l'origine de tas de désagréments qui transforment le quotidien des riverains en un véritable calvaire. En effet, ces commerçants qui exposent quotidiennement leurs marchandises entravent la circulation des véhicules et des piétons. Outre les détritus qui jonchent sur terre, laissés derrière eux. Ce qui est à l'origine d'un panorama désagréable où la saleté et les odeurs nauséabondes sont les maîtres des lieux. Ce qui constitue un environnement opportun pour la prolifération des moustiques et de différentes bestioles. Un problème qui se pose avec force surtout en été. «On souffre énormément à cause de ces ordures et des insectes générés partout. ce qui nous expose à des maladies», a clamé un habitant dudit quartier. Et afin de mettre un terme à ce fléau, plusieurs plaintes ont été déposées par ces citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. «On a interpellé les responsables de l'APC, mais ils font la sourde oreille», a fait savoir un autre riverain. Les commerçants squattant les lieux continuent bel et bien à exercer leur commerce. «Nos sollicitations n'ont abouti à rien car ces marchands anarchiques sont toujours là», a précisé notre interlocuteur. Ce dernier nous a même confié que l'anarchie qui règne au sein de ce quartier constitue une bonne opportunité pour commercialiser, par des jeunes, des psychotropes et tous types de drogue. Ce qui est à l'origine de l'inquiétude qu'affichent les locataires qui réclament une intervention des autorités locales afin de contrer, dans ce cadre, la prolifération des éventuels fléaux sociaux.