Trois syndicats ayant d�j� fait la preuve de leur repr�sentativit� appellent les enseignants � d�brayer d�s demain. Les trois secteurs de l�enseignement risquent la paralysie. L�Unpef, le SNTE et le Cnapest estiment que la voie choisie par la tutelle n�a pas permis la prise en charge de l�ensemble de leurs revendications. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - L�union nationale des personnels de l�enseignement et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l��ducation (SNTE) et le Conseil national des professeurs de l�enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont d�une seule voix estim� que les rencontres avec la tutelle n�avaient pas permis de d�samorcer les tensions. L�Unpef et le SNTE r�unissent aujourd�hui leurs bases respectives pour leur faire part des conclusions des discussions avec le d�partement de Benbouzid. L�Unpef r�unit aujourd�hui son bureau national mais son secr�taire g�n�ral, Sadek Dziri, affirme que le principe de la gr�ve est maintenu. L�Unpef estime que deux dossiers doivent �tre r�gl�s en urgence, � savoir la r�troactivit� de la prime de soutien p�dagogique et le r�glement du dossier des �uvres sociales. Sadek Dziri s�insurge contre le refus du d�partement de Benbouzid d�accorder la r�troactivit� de cette prime et consid�re que le principe de la solidarit� nationale au sujet de la gestion des �uvres sociales n�est pas n�gociable. Mais le syndicat estime �galement que les questions du statut particulier et de la m�decine du travail sont toujours en suspens. Au SNTE, m�me son de cloche. Son num�ro un, Abdelkrim Boudjenah, affirmait hier que l�appel � la gr�ve �tait toujours d�actualit�. �La gr�ve est maintenue tant que rien de fiable ne nous aura �t� communiqu�. C�est la base qui a d�cid� du d�brayage�, affirme-t-il ajoutant que le bureau national du SNTE se r�unira aujourd�hui. Seront pr�sentes � cette r�union les coordinations des diff�rentes corporations (directeurs d��tablissement, corps communs, gestionnaires, adjoints de l��ducation�). Ils d�battront des revendications qui sont toujours en suspens. Au Cnapest, m�me insatisfaction. Le syndicat estime que �la promulgation des r�gimes indemnitaires et des statuts particuliers des travailleurs de la fonction publique vient d�montrer, on ne peut mieux, que le personnel du secteur de l��ducation demeure encore et toujours rel�gu� au dernier rang des pr�occupations des pouvoirs publics�. D�non�ant l�attitude de la tutelle, le syndicat pr�sid� par Nouar Larbi consid�re que �le minist�re de l�Education a pr�f�r� la fuite en avant, � travers notamment un proc�d� m�prisable et vil �engagements-d�sengagements �. Les r�unions de travail tenues durant les mois d�ao�t et septembre 2011, ajout�es aux promesses du ministre de l�Education, encore une fois non tenues, ont davantage discr�dit� les responsables du minist�re de l�Education nationale et par cons�quent le gouvernement qu�ils engagent. Autant de griefs retenus � l�encontre de la tutelle qui a multipli� d�s la rentr�e les rencontres avec les partenaires sociaux sans pour autant r�ussir � d�samorcer un conflit qui d�s demain risque de paralyser tout le secteur.