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DECODAGES
D�VELOPPEMENT �CONOMIQUE Les cl�s de la r�ussite : un Etat fort, des investissements priv�s, une ouverture pr�par�e
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 12 - 2011


Par Abdelmadjid Bouzidi
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Treize pays qui ont obtenu 7% de croissance �conomique par an en moyenne durant 25 ans au moins ont fait l�objet d�une �tude par une commission parrain�e par la Banque mondiale. Cette commission d�nomm�e �croissance et d�veloppement� �tait compos�e de dix-neuf sommit�s et pr�sid�e par le Nobel d��conomie am�ricain Michael Spencer. Robert Solow, un autre Nobel d��conomie, Kamal Dervis (ancien �conomiste en chef de la BM), le gouverneur de la Banque centrale de Chine, celui de la BC d�Indon�sie et d�autres grands �conomistes ont fait partie de cette commission.
Cette �tude, qui a dur� dix-huit mois et qui a concern� treize pays : Br�sil, Chine, Cor�e du Sud, Indon�sie, Hong Kong, Japon, Malaisie, Malte, Oman, Botswana, Singapour, Ta�wan, Tha�lande, est parvenue � des conclusions bien int�ressantes � rappeler. Nous en avons retenu dix.
1/- Il n�y a pas de doctrine et de �mod�le� de croissance et de d�veloppement �conomiques valables pour tous les pays. �S�il existait une seule doctrine de croissance valable, nous l�aurions d�couverte�, �crivent les membres de la commission. Chaque pays a des caract�ristiques et une histoire propres dont sa strat�gie de croissance doit tenir compte. Il faut par cons�quent �tre pragmatique et coller aux r�alit�s de l��conomie et de la soci�t� qu�on veut transformer et d�velopper.
2/- La croissance forte et soutenue n�appara�t pas spontan�ment. Elle se fabrique patiemment mais avec volont� et d�termination.
3/- La croissance �conomique exige une administration comp�tente, cr�dible et motiv�e. �La croissance r�clame un Etat fort �crivent les membres de la commission. Elle exige aussi, soulignent-ils, pour �tre durable, une planification de long terme.
4/- L�ouverture et l�int�gration � l��conomie mondiale sont recommand�es et apparaissent comme des facteurs-cl�s de succ�s dans les treize exp�riences �tudi�es. Elles permettent l�importation des technologies et des savoir-faire des autres pays. Mais, pr�cise la commission, l�ouverture se pr�pare par une s�rie de d�cisions appropri�es. Appara�t encore une fois ici le r�le de l�Etat. D�un autre c�t�, une politique d�exportation est n�cessaire car les strat�gies de croissance qui reposent exclusivement sur la demande int�rieure finissent toujours par atteindre des limites.
5/- L�exp�rience des pays qui ont r�ussi montre qu�il faut cr�er une v�ritable technostructure c�est-�-dire des cadres comp�tents et bien form�s qu�il faut �couver� et prot�ger et qui doivent subsister aux changements politiques. Ces �quipes de technocrates qu�il faut prot�ger par des lois assurent une certaine m�moire institutionnelle et la continuit� des politiques de d�veloppement.
6/- L��tude men�e sur les treize pays retenus montre bien, selon les membres de la commission, qu�une allocation efficiente des ressources ne peut �tre assur�e que par le march� pour lequel il n�existe pas de substitut efficace connu. Mais, souligne la commission, le march� a besoin d��tre r�gul� notamment par des institutions qui d�finissent les droits de propri�t�, veillent � l�application des contrats, comblent le d�ficit d�informations entre acheteurs et vendeurs.
7/- Ce n�est pas parce que les pouvoirs publics font parfois preuve de maladresses o� se fourvoient qu�elles doivent �tre tenues � l��cart du processus de d�veloppement. Au contraire, plus l��conomie cro�t et se d�veloppe, plus une administration publique active et pragmatique a un r�le crucial � jouer. Mais le r�le de cr�ation de valeurs ajout�es revient au secteur priv�, � l�investissement et � l�entreprenariat. Les membres de la commission �crivent : �On peut mesurer la croissance du PIB du haut de la for�t macro�conomique mais c�est dans les sous-bois micro�conomiques que se prennent toutes les d�cisions et que des nouvelles pousses germent et que les bois morts sont balay�s.� Tout se joue dans l�entreprise.
8/- Aucun pays n�enregistre de croissance forte et durable sans maintenir un taux d�investissement public extr�mement �lev� dans les infrastructures, l��ducation et la sant�. Loin d��vincer l�investissement priv�, ces d�penses l�attirent.
9/- Une politique de croissance forte et durable exige des syst�mes de protection sociale qui assurent une source de revenus aux personnes � la recherche d�un emploi et garantissent un acc�s permanent aux services de base. En l�absence de ces politiques de protection sociale, la strat�gie de croissance s'�moussera rapidement.
10/- La croissance doit proc�der de plus en plus, du savoir, de l'innovation et de la diversification du stock de capital physique et humain. Les services doivent aussi occuper une place de plus en plus grande dans l��conomie. Pour r�sumer, la croissance et le d�veloppement exigent :
a) un Etat fort et une planification � long terme� mais� ;
b) des investissements priv�s et un syst�me �conomique de march� ;
c) l�ouverture �conomique mais s�rieusement pr�par�e ;
d) une protection sociale pour motiver les producteurs.


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