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L�intellectuel et le complexe de colonis�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 01 - 2012

Plut�t que de se pr�ter � l��change et � la discussion, A. Lahouari pr�f�re se lancer dans un long pan�gyrique � la gloire de son ami et idole Ali Yahia Abdennour. Le rapport au droit international, l�instrumentalisation des droits de l�homme au service du projet d��tat th�ocratique, et bien d�autres points de d�bat, soulev�s dans le cadre de l��change �l�intellectuel, et��, qu�accueillent les colonnes du Soir d�Alg�rie, sont ignor�s avec d�dain. L�intellectuel pr�f�re recourir � des d�marches obliques, en lieu et place de la confrontation d�id�e, saine et loyale.
Son choix est d�abord de tenter de faire de mes positions un �l�ment r�dhibitoire et disqualifiant, qui d�tournerait le lecteur du fond de mon argumentation et, par la m�me occasion, le dispenserait, lui, A. Lahouari, de relever le d�bat sur le fond. �Le discours habituel de l�antiislamisme primaire aujourd�hui totalement d�pass�, voil� donc ce qui suffit � clore le d�bat ?! Une exclusive qu�il prononce et assume m�me si elle l�aligne sur les attitudes islamistes. Mes positions anti-islamistes, clairement et explicitement assum�es, s�appuient et promeuvent un authentique attachement au respect des droits de l�homme, une appropriation d�complex�e des conqu�tes les plus avanc�es en mati�re de droit et de d�mocratie, et de s�cularisation de la gestion de la cit�. En fait, on assiste l� une d�robade que mon contradicteur tente de camoufler par la focalisation sur ce qui para�t �tre, � ses yeux, le maillon faible de ma r�ponse : l�objection que j�oppose � son appr�ciation, complaisante et int�ress�e, de l�apport et de la place qu�aurait Me Ali Yahia Abdennour dans l��volution du droit en g�n�ral et de la doctrine des droits de l�homme en particulier. Alors, qu�il en soit ainsi. D�battons de, et � partir de, ce qu�il per�oit comme mon talon d�Achille.
A. Ali Yahia n�est pas le d�mocrate qu�on nous dit
� quelques �d�tails� pr�s, Addi Lahouari retrace l�itin�raire de ce militant nationaliste. Je proc�derais donc en apportant des compl�ments et/ou des rectifications au pan�gyrique en question. Comptant parmi les fondateurs de l�UGTA, Abdennour Ali Yahia se retrouvera � la t�te de la Centrale syndicale apr�s sa lib�ration de r�sidence surveill�e en 1961. Il le restera jusqu�au moment o� il est �lu � la Constituante, puis comme d�put� de Tizi-Ouzou. Il n�a jamais �t� ministre de Ben Bella, et en septembre 1963, au moment de la cr�ation du FFS, il se joint � A�t Ahmed et � Ahmed Taleb. Mais le compagnonnage sera de courte dur�e. Avril 1964, il se rallie � Ben Bella qui le coopte au comit� central du FLN. Benjamin Stora situe ce ralliement en avril 1964, mais sur le site Algeria-Interface il est situ� au moment de la guerre des sables, qui a oppos� l�Alg�rie et le Maroc (Algeria-Interface, 2005). Apr�s le coup d��tat, �le 10 juillet 1965, il est nomm� par le colonel H. Boumediene au minist�re des Travaux publics et des Transports, puis le 24 septembre [1966] au minist�re de l'Agriculture et de la R�forme agraire en remplacement d'A. Mahsas. Il quitte cette fonction gouvernementale le 7 mars 1968� (Stora, 1985). Sur ce d�part du gouvernement aussi, les d�tails que comportait l�article du site Algeria-Interface font interroger sur le go�t au complot et � l�intrigue que semble affectionner Ali Yahia Abdennour : �Ali Yahia devient ministre des Travaux publics puis ministre de l�Agriculture. Un poste qu�il quittera pr�cipitamment en d�cembre 1967 pour se r�fugier quelque temps en Kabylie. Il est en effet dans le secret du putsch manqu� du chef d'�tat-major Tahar Zbiri contre Boumediene�(Algeria-Interface, 2005).
A. Lahouari prend des libert�s avec les faits
Il faut donc supposer, au moins implicitement, que Addi Lahouari se r�f�re � d�autres sources que les miennes, pour affirmer que son idole �est d�put� et ministre, mais quelques mois plus tard, il est en d�saccord avec le gouvernement de Ben Bella et donne sa d�mission. Il revient au gouvernement avec Boumediene qui le sollicite, croyant que celui-ci allait institutionnaliser les rapports d�autorit�, mais d�missionne aussit�t et se retire des affaires publiques� !! C�est, � peu de choses pr�s, trois ans ! La notion du temps chez Addi Lahouari est quelque peu �lastique. Mais gageons qu�il a �crit son texte un vendredi apr�smidi, qu�il n�a pas eu la pr�sence d�esprit de le relire avant de l�envoyer � la r�daction. Que ses vigilants amis ont attir� son attention sur ces �erreurs mat�rielles�, et que l�auteur compte sur l�attention du lecteur qui fera que, par lui-m�me, il corrigera tout cela. Amen ! L�objet implicite de la r�ponse d�Addi Lahouari n�est pas de r�tablir des faits d�histoire. Non. Ce qui lui importe, de toute �vidence, c�est de redorer le blason de son �g�rie, quitte � prendre toutes les libert�s avec les faits. Ainsi, pour qu�Ali Yahia n�ait pas �t� seulement �le ministre de Boumediene �, il lui invente un passage fictif au gouvernement de Ben Bella. Et, lorsque, � l��vidence des faits, il le reconna�t ministre d�un gouvernement issu d�un coup d��tat, il le disculpe en lui attribuant une d�mission illico presto : �mais d�missionne aussit�t�... au bout de trois ans. Les sources de M. Lahouari sont soit d�faillantes, soit de mauvaise foi.
Comment vit-on la torture � partir d�un minist�re ?
Il est int�ressant de conna�tre le t�moignage de M. Ali Yahia sur la question. Comment il vivait, du haut de son minist�re, et de son pass� de fondateur et d�ancien secr�taire g�n�ral de l�UGTA, la torture que les milliers de syndicalistes et de militants de gauches, oppos�s au coup d��tat, subissaient dans les ge�les de son r�gime. Il pourrait m�me nous expliquer si son action a pes� dans la d�mocratisation de la repr�sentation syndicale, ou des d�partements minist�riels o� il est pass�. C�est le type de question que la r�daction de ses m�moires le mettrait en devoir de traiter. Bien s�r, s�il lui venait la lumineuse id�e de les r�diger. C�est aussi, en principe, ce type de question qui devrait jaillir dans l�esprit, �clair�, d�ardents partisans des droits de l�homme tels que se proclame Addi Lahouari. Non, pour le moment, heureusement, nous resterons dans les contenus �implicites� qui suffisent � vous hisser au sommet de la hi�rarchie de l��rudition. Et au vu de ce que r�alise �l�implicite�, disons tant mieux que nous en restions dans le tacite et qu�il ne s�est pas d�cid� � expliciter sa connaissance. Il ne se trouverait aucun cerveau capable de l�assimiler une fois r�v�l�e !
L�opacit� comme atout
L�histoire de la cr�ation de la Ligue alg�rienne des droits de l�homme reste � faire. Pour le moment, la paternit� de l�initiative �choit, selon les milieux, et les interlocuteurs, � Ali Yahia ou � une autre personnalit� tout aussi controvers�e parce qu�issue de la haute hi�rarchie de la redoutable s�curit� militaire. Les v�ritables initiateurs, pr�curseurs du combat pour les droits de l�homme, laissent malheureusement faire. L�opacit� du d�bat politique, le manque de visibilit� des luttes, et leurs faiblesses politico-id�ologiques instituent l�activisme comme mode de l�gitimation et de valorisation. C�est dans le cadre de cette opacit� que j�interpr�te, faut bien apprendre d�autrui, l��tonnement d�Addi Lahouari de me voir l�interpeller sur son appropriation de la th�se de la �r�gression f�conde�. Il commence par faire passer cette th�se pour de simples �crits, avant d�en revendiquer la revalidation par �le printemps arabe�, et de finir par assimiler, � mon grand �tonnement, la science sociale � de la divination !! Grand Dieu ! Ce type de th�se, si la vie la valide, serait de nature � fonder une �cole de pens�e. Et A. Lahouari �passe dessus, comme passeraient des gens bien s�ants !� (????) � comme dit le proverbe de chez nous �.Le militant se dispense de l�guer son exp�rience avec le regard lucide et le recul que lui offre la long�vit� de son existence. Pour �tre juste, il faut souligner qu�Ali Yahia n�est pas le seul dans ce cas. Il y en a d�autres, dont l�aura surfaite ne tient que gr�ce aux m�mes artifices, et � la m�me complaisance qui empreint les d�bats et luttes politiques. � chacun sa rente. Si Ali Yahia Abdennour ne se posait pas en porte-voix de l�islamisme (son dernier faire-part nous annonce un sc�nario � la �libyenne � (Mesbah, 2011)), je me sentirais une obligation de retenue et de respect d� � son �ge et � sa contribution au combat national. Mais d�s lors qu�il se place comme acteur de la sc�ne politique, il lui faut en assumer les implications.
Quand le ma�tre se mue en cheikh
Me Ali Yahia a �t� l�avocat de Madani Abassi, Benhadj et autres Boukhamkham. S�il est louable que tout justiciable soit d�fendu devant les tribunaux, la situation diff�re lorsque l�avocat franchit le Rubicon et se mue en d�fenseur de la th�ocratie. C�est ce qu�il fait, lorsque, sur les pas de Chadli Bendjedid, il ancre l�islamisme dans les �v�nements d�octobre 1988. Nonobstant tout ce qu�il d�tient comme informations sur la gr�ve insurrectionnelle de juin 1991, ou sur les pr�paratifs paramilitaires issus des r�solutions secr�tes du �congr�s de Batna�, il continue de d�fendre l�id�e, si ch�re � Bouteflika, qui pose l�arr�t du processus �lectoral comme la primo-violence. C�est ce qu�il fait, enfin, lorsque, en artisan du contrat de Rome, il conc�de �la primaut� de la loi l�gitime�, et avalise le principe du transfert de la souverainet� du peuple vers le clerg� islamiste. Le credo que lui pr�te A. Lahouari : r�unir Sa�d Sadi et Ali Benhadj ; et celui de l�actuel chef de l��tat : concilier entre le qamis de Belhadj et la mini-jupe de Khalida !! Quel triomphe pour les droits de l�homme !
La m�moire en contradictrice
M�me � se dispenser de remonter jusqu�au milieu des ann�es soixante, pour situer l�apparition des premiers groupuscules islamistes, il est impossible de situer la survenance de l�islam politique dans la sc�ne alg�rienne, en de�� de novembre 1982. L�examen de cette p�riode suffit largement � montrer le caract�re belliqueux et violent de ce courant. Des caract�ristiques qui ne lui sont ni impos�es ni insuffl�es par une quelconque manipulation. Le 2 novembre 1982, un commando islamiste op�re une descente � la cit� universitaire de Ben Aknoun pour interdire aux �tudiants d�organiser une assembl�e g�n�rale �lective qui d�logerait les islamistes du comit� de cit�. Ceux-ci avaient accapar� les structures estudiantines depuis les ann�es 1977-1978. L�action de ce commando se solde par la mort d�Amzal Kamal et l��vacuation d�un lyc�en atteint de graves blessures. Il faut s�arr�ter sur le comportement des assassins d�Amzal ; elle est illustrative du niveau de perfectionnement de leur violence. Transperc� de plusieurs coups de sabre, l��tudiant agonisait sur le parterre du foyer de la cit� universitaire. Ses assassins, pour engager d�finitivement son pronostic vital, vont aller puiser plusieurs seaux d�eau glac�e, et les verser sur son corps pour le mettre en hypothermie, s�assurant ainsi qu�il succombera � ses blessures. Cette op�ration commando va s�accompagner d�un d�ploiement politique. Les islamistes organisent, avec Sahnoun et Madani, des meetings publics � la place Audin, en plein centre d�Alger, et avancent leur exigence d�islamisation de l��tat. L�Alg�rie durant les ann�es 1980 va conna�tre sa premi�re exp�rience de subversion islamiste, avec son lot d�attentats et d�assassinats. Nahnah, de son c�t�, s��tait essay� quelque temps au sabotage, avant de d�velopper des r�seaux d�acheminement de volontaires vers l�Afghanistan. Ils reviendront dans les ann�es 1990 d�ployer leur �science� de la mise � mort dans nos villages et hameaux. En novembre 1991, des semaines avant l�arr�t du processus �lectoral, les soldats du 15e GGF de Guemmar sont attaqu�s, assassin�s, leurs corps seront �mascul�s et affreusement mutil�s. Ils ont des noms, ils �taient de chair et de sang : Achour El-Ayeb, Bouabdellah M�amar, Ba�r Mourad, Dragmia Mourad, Hadjira Amar, Hamez Essa�d, Kasri Ahmed, Medjadj Bouamama. Tout comme le premier universitaire assassin� a un nom, Abderrahmane Bellezhar. Tout comme�
Le silence complice sur le vrai coup d��tat
Depuis le d�but de l�agression islamiste sur l��tat issu de novembre, Ali Yahia et ses amis n�ont eu de cesse de travailler � la l�gitimation du FIS et de sa n�buleuse terroriste. Ils reviennent sans cesse � l�arr�t du processus �lectoral, tout en sachant pertinemment que celui-ci a �t� �vinc� par un autre coup d��tat. Sur ce coup d��tat l�, ils gardent le mutisme le plus total. Tout en disqualifiant l��tat th�ocratique, Boudiaf �tait d�termin� � faire du �11 janvier � l�amorce de la liquidation du syst�me rentier en place. Le coup d��tat r�conciliateur du 29 juin1992 mettra un terme � cette orientation de rupture pour la remplacer par une orientation de maintien du syst�me (Bakir, 2011). Le v�ritable coup d��tat est donc celui-l�, et sa vocation a �t� d�isoler et de marginaliser les d�mocrates, pour ouvrir la voie � l��mergence du national-islamisme comme cadre de recomposition du syst�me.
Le complexe de colonis�
Je terminerais en revenant � la l�g�ret� dont a fait preuve Addi Lahouari dans la r�daction de ses �crits. Elle traduit un v�ritable complexe de colonis�, et lorsqu�il intervient dans le d�bat de son pays, il se croit lib�r� de toute contrainte intellectuelle, alors qu�ailleurs il se fait un point d�honneur � s�astreindre � une rigueur et � une pr�cision sans faille.
M. B.
Travaux cit�s
*Algeria-Interface. (2005, 03 12). Ali Yahia Abdennour, pr�sident de la Ligue alg�rienne de d�fense des droits de l'homme. R�cup�r� sur Algeria-Interface: http://web.archive.org/web/20050 312142054/www.algeria-interface. com/new/article.php?article_id =410
*Bakir, M. (2011, 01 19). Boudiaf ou l�impossible compromis. R�cup�r� sur www.ledoirdalgerie. com: http://www.lesoirdalgerie. com/articles/2012/01/19/article. php?sid=128983&cid=41
*Mesbah, S. (2011, janvier 6). Ali Yahia Abdennour : La grande question est de savoir comment l�arm�e va r�agir au lendemain des �lections l�gislatives. R�cup�r� sur El Watan :http://www.elwatan. com/actualite/ali-yahia-abdenour- la-grande-question-est-desavoir- comment-l-armee-va-reagir- au-lendemain-des-elections le gislatives-06-01-2012-153716_109.php
*Stora, B. (1985). Dictionnaire biographique de militants nationalistes alg�riens. ENA PPA, MTLD (1926-1954). Paris : L'Harmattan.


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