Des individus, qui accompagnaient dans la nuit du mercredi au jeudi derniers une personne qui, malheureusement d�c�da des suites de ses blessures quelques heures apr�s son admission aux urgences chirurgicales du CHU de Constantine, ont pris d�assaut le service et l�ont pratiquement saccag�. Le service des urgences chirurgicales du CHU de Constantine a �t� dans la nuit du mercredi au jeudi le th��tre d�effroyables sc�nes de violence commise, selon des t�moins oculaires par les amis d�une personne victime d�une chute du haut des grottes jouxtant l�h�pital. Admise vers 21 heures mercredi dans un �tat grave, la victime, polytraumatis�e rendit l��me aux alentours de 1 heure du matin. Tous les efforts du staff m�dical et chirurgical qui ont tent� durant des heures de r�animer ce dernier n�ont rien donn�. Les accompagnateurs de la victime dont certains �taient en �tat d��bri�t� avanc�, et n�arr�taient pas de demander de ses nouvelles, allant jusqu'� s�introduire de force dans la salle d�op�ration racontent des t�moins. Ayant mal pris l�annonce du d�c�s de leur ami et accusant le staff m�dical de mauvaise prise en charge de leur malade, ils ont saccag� pratiquement tout le service et ont tent� m�me d�agresser physiquement les m�decins. Et ce n�est qu�apr�s l�intervention �nergique des forces de s�curit�, t�moigne un infirmier, encore sous le choc, que la situation a �t� ma�tris�e. Aussi, si aucune victime n�est � d�plorer, les d�g�ts mat�riels, affirme-t-on sont importants. Des vitres, des chaises et m�me du mat�riel m�dical ont �t� d�vast�s par les assaillants. Rencontr� jeudi dans les couloirs des urgences chirurgicales, un m�decin a d�plor�, vigoureusement cet acte incompr�hensible. Aussi, tout en d�non�ant l�ins�curit� qui r�gne dans le centre hospitalo-universitaire Ben Badis, sans que pour autant des mesures soient prises en ce sens, il rappellera, avec regret que cet incident n�est pas le premier du genre. Selon ce dernier, les m�decins et les infirmiers sont confront�s, quotidiennement � un r�el danger en raison de l�absence de s�curit�.