C�est une journ�e charg�e pour le nouveau ministre de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement, Ch�rif Rahmani. Pour cause, les diff�rentes organisations patronales, le FCE y compris, ainsi que l�Association des banques et �tablissements financiers (Abef) ont �t� re�us au si�ge de son d�partement. La relance de l�industrie �tait au centre des d�bats entre les diff�rentes parties. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le successeur de Mohamed Benmeradi � la t�te du d�partement de l�industrie veut joindre l�acte � la parole. Sa �volont� de relancer le secteur de l�industrie a �t� hier au centre d�un large d�bat qui l�a r�uni avec les pr�sidents des diff�rentes organisations patronales et une d�l�gation de l�Abef. Cette rencontre, la seconde du genre, que l�ex-ministre de l�Environnement a initi�e apr�s avoir re�u, avant-hier, les pr�sidents des SGP relevant de son d�partement, se veut �comme un message fort du nouveau patron du secteur de l�industrie� en direction du monde �conomique. Il est m�me attendu dans les prochains jours qu�une d�l�gation de l�UGTA, compos�e notamment de secr�taires g�n�raux de f�d�rations et de quelques secr�taires nationaux en charge des dossiers �conomiques, soit l�h�te de Ch�rif Rahmani. A ce propos, le secr�taire g�n�ral de l�UGTA, dans une d�claration faite au Soir d�Alg�rie, a d�clar� que �son organisation attend beaucoup de choses de la part du nouveau ministre de l�Industrie�. �Un ministre, ajoute notre interlocuteur, connu pour son excellente gestion des grands dossiers �. Les propos du premier responsable de la Centrale syndicale ont quelque peu fait baisser la tension n�e au lendemain des informations faisant �tat que le nouveau ministre de l�Industrie aurait fait l�impasse sur l�UGTA concernant les consultations engag�es au lendemain de sa nomination. Cela dit, la r�union de ce mardi a �t� ax�e autour des questions relevant de l�entreprise ou encore de son environnement imm�diat. Les observateurs de la question politique nationale s�accordent � dire que le �changement minist�riel notable�, voire �significatif� op�r� au lendemain du changement du gouvernement demeure l�arriv�e de Ch�rif Rahmani � la t�te du d�partement de l�industrie. Ces m�mes observateurs attribuent, �galement, au successeur de Benmeradi une �sensibilit� favorable � un encouragement plus franc de l�investissement �tranger�. Sur ce chapitre, c�est, bien s�r, la r�gle controvers�e du 51/49% qui est sur la sellette. Hier, les patrons, notamment ceux du Forum des chefs d�entreprises (FCE), ont longuement plaid� �l�urgence� de supprimer cette disposition. Signe de ce changement imminent, la r�vision annonc�e depuis d�j� plusieurs mois par Youcef Yousfi de la loi sur les hydrocarbures qui s�inscrit dans la m�me probl�matique. L�objectif recherch� : �Assouplir et rendre plus attractive une r�glementation devenue sans coh�rence au cours des derni�res ann�es et qui a eu un effet r�pulsif sur le d�veloppement du partenariat international. � Bien �videmment, l�enjeu est hautement important. A moins de dix-huit mois de la pr�sidentielle d�avril 2014, l�ex�cutif Sellal s�est engag� dans une v�ritable course contre la montre. L�am�lioration de la question sociale et la concr�tisation de la relance �conomique constitueront un enjeu primordial.