Les d�bats autour du projet de la loi de finances 2013 se sont poursuivis hier avec l�intervention des chefs des groupes parlementaires des partis et la r�ponse du ministre du secteur avant le vote, pr�vu le 11 novembre prochain, qui ne sera sans doute pas autre chose qu�un quitus. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et pour cause, le FLN et le RND, par le biais des chefs de leurs groupes parlementaires, ont donn� un avantgo�t � travers un soutien sans r�serve aucune audit projet de loi. D�abord Fouzia Bansahnoun du RND qui s�est f�licit�e en tout premier lieu de la tr�s forte mobilisation des ressources de l�Etat consacr�e dans ce projet de loi, visant, dira-telle, � la garantie de la poursuite de la politique sociale du pays, celle de la r�alisation d�ambitieux programmes de d�veloppement et l'appui impuissant au d�veloppement de l�investissement �conomique. Ceci avant de relever la prudence et le souci de rationalit� qui caract�risent ce projet de loi de finances. Et � l�intervenante d�exprimer le soutien du RND au maintien et � la sauvegarde du fonds de r�gulation des recettes, une assurance, selon elle, pour le pays en cas d�une brusque chute des prix du p�trole. Le m�me soutien est exprim� par le parti d�Ouyahia au placement par l�Alg�rie de 5 milliards de dollars au niveau du FMI avec tous les int�r�ts et avantages que cela engendrera pour le pays. Un pr�t qui continue de faire couler beaucoup d�encre et qui a, par ailleurs, pouss� le FLN � apporter � son tour � l�initiative de Mohamed Djema� pour qui l�Alg�rie, en proc�dant de la sorte, n�a pas fait un don et que l�argent pr�t� ne signifie pas sa perte comme susur� ici et l� mais confirme la puissance du pays et sa capacit� augmente et � m�me de conforter sa position et sa cr�dibilit� dans le concert des nations. Un avis que ne partage nullement le PT dont le chef du groupe parlementaire a qualifi� tout simplement ce pr�t de geste qui �n�honore pas le pays� et constitue, dira Ramdhane Ta�zibt, un �acte d�all�geance � une institution qui est l�ennemi des peuples et des nations�. Et de relever dans ce projet de loi une contradiction d�avec le plan d�action du gouvernement dont il est cens� constituer le levier d'application. Ta�zibt en voudra pour preuve la r�duction des budgets de fonctionnement de six secteurs-cl�s � l�image de ceux de l��ducation, de l�enseignement sup�rieur qui ont �t� revus � la baisse tout comme l�est le budget dans sa totalit� au moment o�, s�interrogera-t-il, le montant des recettes est en hausse. Tout comme il s�apesentira sur les faveurs fiscales encore une fois conc�d�es aux patrons au moment o�, soutiendra le dirigeant du PT, et de l�aveu m�me du chef du FCE, 4% seulement des PME-PMI sont r�ellement productives et apportent une plus-value � l��conomie nationale. Regrettant le refus du ministre d�l�gu� � la D�fense nationale, des ministres de la Justice et des Affaires �trang�res de se pr�senter devant la commission des finances de l�APN, le FFS, par la voix de Chaffai Boua�che, s�interrogera si le pays disposait de deux gouvernements, l�un soumis au contr�le des d�put�s et l�autre exempt. Et de relever l�insignifiance de l�enveloppe de 40 milliards de dinars allou�e aux collectivit�s locales dans le cadre des PCD par rapport, dira-t-il, aux besoins multiples et nombreux des populations. Le pari d�A�t-Ahmed ne se suffira pas de remarques et de critiques puisqu�il propose comme mesures concr�tes la mise sur pied d�un fonds national d�di� aux handicap�s, un autre pour les femmes divorc�es, une prime pour les demandeurs d�emploi. Cette derni�re mesure que l�Alliance de l�Alg�rie verte avance, elle aussi, au m�me titre qu�un fonds sp�cial consacr� au d�veloppement du monde rural � m�me de limiter, � d�faut d�endiguer le ph�nom�ne de l�exode rural. Na�mane Laouer, le chef du groupe parlementaire du triumvirat islamiste, dira ne pas comprendre le bon soin laiss� aux walis de pouvoir c�der du foncier aux potentiels investisseurs sans aucun levier de contr�le. Il en est de m�me, selon lui, de la possibilit� pour les inspecteurs locaux des imp�ts de conc�der des rabattements fiscaux d�un montant de 500 millions de dinars, ce qui ouvre grandement, selon Laouer, �les portes � la corruption� que le plan d�action et le projet de loi de finances se proposent de combattre.