L'imbroglio qui r�gne au sein de l'universit� Abderrahmane-Mira de B�ja�a n'est pas pr�s de conna�tre son �pilogue. La rentr�e universitaire 2004- 2005 suscite d�j� des inqui�tudes dans les rangs des �tudiants qui craignent de revivre les m�mes perturbations des ann�es pr�c�dentes dans leur scolarit�. La section syndicale de l'universit� Abderrahmane-Mira affili�e au Conseil national des enseignants du sup�rieur (CNES) est mont�e au cr�neau pour appeler � deux journ�es de protestation les dimanche et lundi prochains afin de tirer la sonnette d'alarme et d�noncer "la politique de fuite en avant des responsables de l'universit� et de la tutelle." Contrairement � ce qui a �t� annonc� par les deux ministres d'Ouyahia, MM. Harraoubia et Hmimid, en visite de travail � B�ja�a, il y a quelques jours et qui affirmaient que toutes les conditions �taient r�unies pour une meilleure rentr�e universitaire cette ann�e, pour les syndicalistes du CNES de B�ja�a c'est une reprise des cours qui "s'entame dans une situation qui frise la catastrophe". "La pr�carit� s'aggrave et seule notre solidarit� organis�e, pr�servera notre m�tier et am�liorera notre situation sociale", d�clare le repr�sentant du CNES dans sa d�claration sanctionnant les travaux de l'assembl�e g�n�rale des enseignants qui s'est tenue lundi dernier. "La pr�carisation s'est entre autres illustr�e par la situation "SDF" que connaissent plus de 300 enseignants et qui constitue en soi l'expression la plus achev�e du m�pris affich� par la tutelle et l'administration rectorale. Un m�pris accentu� par l'annonce tambour battant, de l'octroi de 100 logements aux enseignants alors que lesdits logements sont ceux promis depuis plus de deux ann�es et situ�s � El-Kseur : ce qui est inadmissible", d�nonce le CNES dans son document. La section syndicale du CNES de B�ja�a estime que "si l'ouverture du nouveau campus d'Aboudaou permet d'offrir plus de places p�dagogiques aux �tudiants, les autres conditions de travail, d'�tude et de vie sont loin de r�pondre aux besoins d'un enseignement acceptable". "La surcharge des classes et des emplois du temps, le d�ficit en enseignants, ATS, le manque d'ouvrages, la mise en route du syst�me LMD sans aucune concertation avec les enseignants sans parler des probl�mes de transport, de restauration et d'h�bergement sont autant de facteurs qui concourent � la reproduction de la m�diocrit�", soutiennent les syndicalistes du CNES. A. K.