Dans certaines wilayas du pays, des �tablissements publics sont dirig�s par des cerb�res qui n�ont aucun sens des relations humaines et aucune notion de d�ontologie. Ils exercent un pouvoir absolu en pensant qu�ils sont les ma�tres et que tous les autres sont des� centim�tres ! Ainsi, dans ces �tablissements r�gne un bouleversement permanent � cause des ordres qui font d�sordre, et parce que ces chefs, au lieu de prendre en compte les r�glements, pr�f�rent les r�glements de compte ! En cons�quence, pendant que le premier responsable et son personnel jouent au bras de fer, parfois pour des raisons personnelles, l�entreprise ou l�institution s�en va � vau-l�eau. Pr�tendre r�aliser un bon travail dans ces conditions est assur�ment parfaitement utopique. Or, si l�on prenait la peine de chercher l�origine de ces m�sententes impardonnables entre adultes et chefs de famille, on d�couvrirait, neuf fois sur dix, qu�elles reposent sur des broutilles. Oui, au moment o� tout le monde parle de d�mocratie, de droits de l�Homme, d�humanisme, il y a encore des directeurs qui aiment conduire leur monde, non pas en chef sain d�esprit, mais en chef fort l�esprit ceint� Oui, tant que le respect mutuel n�est pas encore bien per�u par les uns et les autres, les situations absconses continueront � faire des ravages chez nous. Le respect de l�individu, le respect de la fonction, le respect de la r�glementation, le respect de la hi�rarchie, autrement dit le respect du respect, voil� ce qui devrait guider le chef et les subordonn�s, le directeur et le personnel, le patron et les employ�s, le contrema�tre et les ouvriers� Par contre, ce qui met du baume dans les c�urs, c�est de savoir qu�il existe encore, Dieu merci, des responsables qui m�ritent un �gard et un respect unanimes parce qu�ils sont dignes de la fonction qu�ils exercent avec la sagesse et le discernement qui sont l�apanage des grands. Ceux-l� ont compris que pour adoucir le non, il suffit de tendre son ou�e�