Les accusations port�es � l�encontre des corps constitu�s sont infond�es. C�est la r�ponse d�Ould Kablia aux partis politiques qui ont d�nonc� le vote collectif des membres de l�arm�e. Le ministre de l�Int�rieur dit regretter ce discours v�hicul� par �ceux qui n�arrivent pas � obtenir de bons r�sultats�. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Nullement d�stabilis� par les accusations port�es par plusieurs formations politiques faisant �tat du vote massif des corps constitu�s dans plusieurs wilayas, le ministre de l�Int�rieur a accus� les formations � l�origine de ces contestations de v�hiculer ce discours pour justifier leurs �checs. Justifiant le vote des militaires sur leur lieu de travail, le ministre de l�Int�rieur a expliqu� que la loi n�interdit pas aux corps constitu�s de voter dans une commune dans laquelle ils r�sident plus de six mois � condition de se faire radier au niveau des listes �lectorales de leur commune d�origine. Chiffres � l�appui, il fera savoir que 77 000 procurations ont �t� �tablies, preuve, dit-il, que les instructions donn�es aux corps constitu�s de voter au niveau de leur lieu de r�sidence originel ont �t� respect�es. L�incident qui a �t� signal� � Bousfer a �t� minimis� par Ould Kablia qui assure que pas plus de 280 militaires y ont vot�. �Ces voix ont-elles influ� sur le vote final ? Je ne le pense pas. Elles n�ont servi � aucun parti�, s�est-il interrog� avant de conclure que ces accusations ne sont que l��uvre de partis ayant �chou�. En animant la traditionnelle conf�rence de presse au lendemain des �lections, le ministre de l�Int�rieur n�a pas cach� sa satisfaction du d�roulement du scrutin. Un �examen pass� avec brio�, dit-il en d�pit de ce qu�il qualifie de �petits incidents� sans cons�quences ni sur la cr�dibilit� du processus ni sur le r�sultat final. Daho Ould Kablia r�duit ces incidents � de simples escarmouches entre candidats ou repr�sentants de partis politiques dans une tentative de faire annuler les r�sultats qui, dit-il, n��taient probablement pas en leur faveur. Le ministre de l�Int�rieur a cit� �galement �quelques cas de vandalisme� enregistr�s au niveau des si�ges de certaines communes. Des actes dont il dit ne pas comprendre la signification. Pourtant, la Commission de surveillance des �lections pr�sid�e par Seddiki a bien fait �tat de d�passements. Des affirmations loin d��branler les certitudes d�Ould Kablia qui pr�f�re se demander si le pr�sident de ladite commission n�outrepasse pas ses pr�rogatives. Citant un cas de fraude av�r� dans la commune de Cheraga, le ministre de l�Int�rieur a confirm� qu�un responsable au niveau de cette commune a falsifi� des proc�s-verbaux pour favoriser la liste dans laquelle figurait son fils. L�affaire est entre les mains de la justice. Au sujet de la justice, et r�pondant aux interrogations relatives aux candidats poursuivis en justice, le ministre a r�pondu qu�ils pouvaient toujours pr�tendre � des postes tant que leur condamnation n�est pas d�finitive. Si la justice les condamne par la suite, ils seront somm�s de remettre leur mandat conform�ment aux dispositions de la loi. A une question sur la r�partition des voix selon le syst�me des quotas, Ould Kablia s�est voulu cat�gorique : il n�existe aucune r�partition pr�alable des si�ges et cela n�ob�it � aucune logique du syst�me. �Les chiffres sont vrais�, a conclu le ministre au sujet du taux de participation surtout lorsqu�il s�agit d��lections locales. Les pr�sidentielles, avoue-t-il, ob�issent � d�autres consid�rations�