MILA : PREMI�RE SESSION EXTRAORDINAIRE DE L�APW Le FLN poursuit son boycott La salle des d�lib�rations de la wilaya de Mila a abrit�, hier dimanche, la premi�re session extraordinaire de l�Assembl�e populaire de wilaya (APW), issue des �lections du 29 novembre. Session amput�e d�une bonne partie de sa composante, puisque les �lus du FLN qui sont au nombre de 18 � l�Assembl�e en compte 43 � ont poursuivi leur boycott, sachant pertinemment qu�ils seront d�embl�e exclus de toute responsabilit� au sein des structures de cette Assembl�e. Et ce n�est l� que la monnaie rendue par son rival de toujours, le RND, � la politique pr�n�e par le vieux parti durant le mandat qui vient de s��couler � les 2 partis ont souvent pr�ch� la marginalisation r�ciproque. Cette session extraordinaire avait pour seul point � l�ordre du jour, l�approbation du r�glement int�rieur et l�installation des structures de l�Assembl�e qui, compte 5 vice-pr�sidents et 13 pr�sidents de commission, tous issus des deux partis qui ont fait bloc contre le FLN, en l�occurrence le RND (18 �lus) et AHD 54 (7). Le FLN, donc, qui compte parmi ses 18 �lus, l�ex P/APW et beaucoup de vice-pr�sidents et pr�sidents de commission durant la pr�c�dente mandature, s�est retrouv� en marge et continue de boycotter les activit�s au sein cette institution, malgr� les appels � la sagesse, au respect de la r�glementation et des �lecteurs qui leur ont donn� leur quitus, lanc�s par le wali � plusieurs reprises. Mais jusqu�o� peut aller ce bras de fer entre ces deux formations majoritaires et o� va mener le boycott des activit�s par le FLN ? L�avenir proche nous renseignera ! A. M�haimoud L�UNION DES PAYSANS ALG�RIENS (UNPA) D�NONCE Les fellahs b�n�ficiaires de cr�dits bancaires Ansej dans la tourmente � El Tarf Des dizaines de fellahs se sont rassembl�es, hier matin, au niveau du si�ge du bureau de wilaya de l�Union nationale des paysans alg�riens (UNPA) pour d�noncer �l�op�ration, de saisie de mat�riels agricoles, orchestr�e par les deux agences Badr (Banque agricole et du d�veloppement rural) d�El Tarf et de Ben M�hidi � travers un huissier de justice, dans la ville de Dr�an, et ce pour le recouvrement de leurs cr�dits qui accusent des retards notables�. �L�huissier de justice d�l�gu� par les deux agences en question a d�j� proc�d� � la saisie de mat�riels agricoles (des tracteurs avec leurs bennes) de plusieurs fellahs dont Bentrad Belyamine, Laroussi Mourad, Bourouba Belgacem, Alim Layachi etc.�, ont-ils tenu � faire savoir � l�opinion publique. Le pr�sident de wilaya de l�UNPA dira, en substance, que �les fellahs poursuivis en justice ont b�n�fici� de la d�cision du pr�sident de la R�publique dans le cadre de l�op�ration d�effacement des dettes des fellahs. Aussi, leurs noms ont-ils �t� publi�s dans un quotidien arabophone Ennahar dans l��dition du 21 mai 2009. Donc, de fait, et selon la loi, ils sont exempt�s des payements des cr�dits allou�s pour l�achat de mat�riels agricoles et autres �quipements et accessoires entrant dans leur activit� en g�n�ral. Nous avons recens�, au niveau de l�UNPA, 200 fellahs dans ce cas de figure. Par ailleurs, plusieurs fellahs n�ont pas exerc� leur activit� durant sept ann�es � cause des inondations r�currentes d�un c�t� et du projet des digues �rig�es par l�ONID (Office national de l�irrigation et de drainage), de l�autre. Il est � noter que pour la banque Badr, un fellah ayant b�n�fici� d�un pr�t gr�ce � l�Ansej n�ouvre pas droit � son effacement �. Il est inadmissible que nous payons nos cr�dits. Le pr�sident de la R�publique a d�cid� de l�effacement de nos cr�dits et nous ne comprenons pas l�attitude de la Badr. C�est un non-sens. Nous disposons tous de la carte de fellah qui ouvre droit � l�effacement des dettes, selon les lois de la R�publique. Nous avons contract� des cr�dits gr�ce � l�Ansej, certes, parce qu�� un moment donn�, la CRMA connaissait des difficult�s de tr�sorerie et par cons�quent de financement. Si la banque persiste dans ses poursuites judiciaires nous allons nous aussi, de notre c�t�, l�ester en justice, nous diront les fellahs pr�sents �. Daoud Allam Arrestation de deux personnes pour commercialisation de psychotropes Les �l�ments de la police judiciaire, relevant de la S�ret� de wilaya, ont proc�d� mercredi dernier � l�arrestation de deux personnes pour d�tention et commercialisation illicite de psychotropes. Ce coup de filet magistral a pu �tre r�alis�, suite � des informations fournies par des citoyens. En effet, dans un premier temps, les policiers ont arr�t� un dealer, �g� de 42 ans, en possession de 60 pillules de psychotropes. Apr�s avoir �t� auditionn�, il indiqua aux enqu�teurs son fournisseur. Il s�agit d�un vendeur de m�dicaments exer�ant dans une pharmacie appartenant � un priv� sise, au centre-ville d�El Tarf. Faisant une comparaison avec le registre des ventes et le stock de ladite pharmacie, les enqu�teurs de la PJ ont pu d�couvrir le manque de plusieurs plaquettes dans trois bo�tes. Appr�hend�s, le m�me jour, dealer et fournisseur ont �t� pr�sent�s devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�El Tarf, qui les a �crou�s pour d�tention et vente illicite de psychotropes. D. A. EL KALA Il voulait se rendre en Tunisie avec un passeport falsifi� Les �l�ments de la police des fronti�res exer�ant au poste frontalier d�Oum Teboul ont arr�t�, jeudi dernier, un homme �g� de 20 ans, en possession d�un passeport falsifi�. Il voulait se rendre sur le territoire tunisien. Il a appos� sa photo sur celle du vrai d�tenteur du passeport. Il a �t� pr�sent� devant le procureur de la R�publique pr�s le tribunal d�El Kala qui l�a �crou� pour faux et usage de faux d�un document officiel et usurpation d�identit� d�autrui. D. A. RENFORCEMENT DE LA SURVEILLANCE DES C�TES ANNABIES Des harraga se rabattent sur la c�te tunisienne Devant les mesures draconiennes prises par les gardesc�tes d�Annaba pour faire avorter toute tentative d��migration clandestine � partir de cette region de l�extr�me nord-est du pays, les harraga alg�riens se sont rabattus sur les c�tes tunisiennes. Ces derniers temps et � la faveur des f�tes de fin d�ann�e sur la rive nord de la M�diterran�e, synonymes d�un certain rel�chement dans la surveillance par les gardes-c�tes italiens de l��le de Sardaigne, un groupe d�une dizaine de jeunes de la Plaine-Ouest d�Annaba, dont un mineur ont mis le cap sur la fronti�re alg�ro-tunisienne, traversant d�abord clandestinement la fronti�re � travers la zone montagneuse du c�t� d�Oum Teboul, dans la wilaya d�El Tarf. Ils n�ont pas eu de grandes difficult�s � retrouver le passeur tunisien qui les attendait sur recommandation de son alter ego alg�rien de la cit� nationale de la harga : Sidi Salem (Annaba). Le passeur tunisien les dirigea ensuite vers une petite crique non loin de la fronti�re, dans la r�gion de Tabarka, o� ils ont pris la mer dans une petite embarcation de p�che. Le prix du �voyage� diff�re l�g�rement de celui appliqu� � Annaba (110 000 DA). Somme qu�ils �taient tenus de remettre au passeur tunisien avant de prendre le large. Arriv�s sur les c�tes sardes ce week-end dernier, les harraga ont inform� leurs parents et leurs amis du quartier quant au succ�s de leur aventure. Nouvelle qui a rassur� les leurs apr�s plusieurs jours d�inqui�tude. Apr�s la grande harga (plus d�une centaine de jeunes lors des f�tes de fin d�ann�e au milieu des ann�es 2000) qui a marqu� le d�but du ph�nom�ne � partir de la plage de Sidi Salem, cette nouvelle �route� de la harga aura-t-elle une dur�e dans le temps ou est-elle conjoncturelle seulement ? Le temps d�un rel�chement du blocus men� pr�sentement par les gardes-c�tes alg�riens sur la baie qui va d�Annaba jusqu�� El Tarf ? Telle est la question que se posent les gens de cette ville ayant vu plusieurs de leurs enfants et m�me ceux d�autres villes alg�riennes p�rir en mer ou ne plus donner signe de vie depuis des ann�es.