Des milliers de jeunes en d�perdition sociale devraient �tre ins�r�s dans les m�tiers du b�timent dans le cadre des programmes de r�alisation, notamment publics. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Selon le pr�sident de la F�d�ration des artisans de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), Ya�ci R�da, qui a anim�, hier, une conf�rence de presse, un promoteur est dispos� � recruter 500 jeunes � des postes de pl�trier, vitrier, �lectricien et autres m�tiers li�s au b�timent et � la construction. La possibilit� d�ins�rer des jeunes dans les programmes de r�alisation de logements lanc�s dans la wilaya d�Alger est �galement � l�ordre du jour, laisse- t-il entendre. Une dynamique d�insertion professionnelle des jeunes disqualifi�s, en d�perdition scolaire et sociale et notamment ceux d�laiss�s par la formation et l�enseignement professionnels car �g�s de moins de 16 ans dans laquelle cette f�d�ration entend s�impliquer r�solument. En ce sens, R�da Ya�ci a indiqu� qu�une convention devrait �tre sign�e entre cette f�d�ration UGCAA et le minist�re en charge de la formation professionnelle. De m�me, la F�d�ration des artisans compte signer prochainement une convention avec l�Agence nationale de gestion du microcr�dit (Angem). Finalit� : permettre � des jeunes et des femmes au foyer de b�n�ficier de microcr�dits pour l�acquisition de mati�res premi�res et la cr�ation de petites entreprises d�artisanat. Voire la F�d�ration UGCAA s�investit dans un programme de formation artisanale des vendeurs ambulants et autres informels, des jeunes sans emploi, avec ou sans dipl�me et m�me �g�s de moins de 16 ans ou ayant purg� des peines de prison. Lanc�e d�s cette semaine, dans la commune d�Alger- Centre puis dans les autres communes de la wilaya d�Alger et ensuite � travers le territoire national, cette formation permettra aux apprenants d�apprendre le m�tier directement aupr�s des ma�tres-artisans ou dans les chantiers, de s�initier aux 372 m�tiers pratiqu�s actuellement. A ce propos, l�on pr�cise que la s�lection des volontaires se fera par le biais des comit�s de quartiers dans le cadre d�une d�marche de sensibilisation et d�information qui se poursuivra tout au long du premier semestre 2013. Outre une assurance sociale, un pr�-salaire et un suivi r�gulier, ces jeunes apprenants verront leurs stages de formation sanctionn�s par un dipl�me reconnu par le minist�re du Tourisme et de l�Artisanat, a indiqu� R�da Ya�ci. En outre, ils pourraient b�n�ficier des dispositifs d�insertion professionnelle, d�emploi aid� et de cr�ation d�entreprises. En fait, cette formation vise � combler le d�ficit patent en m�tiers de l�artisanat, notamment la plomberie, la peinture b�timent et la dinanderie, d�autant que plusieurs petits m�tiers sont en voie d��extinction�, assure-t-on. Ainsi, la wilaya d�Alger, qui compte 13 000 artisans, ne dispose actuellement que de trois dinandiers. Voire, la boulangerie est �galement un m�tier menac�, notamment dans les grandes villes et lors des p�riodes de f�tes religieuses et autres, et marginalis�e par la formation et l�enseignement professionnels. C. B. COIFFURE POUR HOMMES La formation reste insuffisante La coiffure pour hommes reste insuffisante en nombre, marginalis�e par les centres de formation publics et priv�s. Les centres de formation et d�enseignement professionnels publics forment un nombre limit� de coiffeurs pour hommes, selon le pr�sident de la F�d�ration nationale de la coiffure et de l�esth�tique, affili�e � l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), A. Kharbache. Quant aux centres et �coles priv�s, la formation pratiqu�e porte essentiellement sur la coiffure et l�esth�tique pour les femmes. Cela m�me si des hommes b�n�ficient de cette formation. Ainsi, la wilaya d�Alger compte 1 030 coiffeurs pour hommes contre 5 400 coiffeuses et esth�ticiennes, rel�ve M. Kharbache. C�est �galement le cas au niveau national puisque la corporation compte 32 600 coiffeuses et esth�ticiennes contre 13 000 coiffeurs.