La r�volution dans le syst�me �ducatif ne portera certainement pas l�empreinte de Baba Ahmed. Le nouveau ministre de l�Education ne compte pas r�volutionner la r�forme : le noyau de cette derni�re sera maintenu, c�est tout juste si des modifications seront entam�es � la faveur d�une large consultation qui sera lanc�e le 3 f�vrier prochain. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Apr�s avoir laiss� entendre qu�il entamerait la r�forme de la r�forme, le ministre de l�Education recadre ses propos. Pas question de balayer l��re Benbouzid d�un revers de la main car, estime t-il, �la r�forme est celle de l�Etat et non celle des personnes�. Au final, l�essence de la r�forme ne changera pas. Il est tout juste question d�un bilan d��tape des paliers du primaire et du moyen dans un premier temps avant que cela ne concerne celui du secondaire d�s que la cohorte issue de la r�forme arrive en derni�re ann�e secondaire. Le ministre, qui pr�sentait hier une communication devant les membres de la commission �ducation de l�APN, a reconnu que l��valuation de la r�forme est attendue par l�ensemble de la famille de l��ducation. En r�ponse � cette attente, une large consultation sera lanc�e d�s le 3 f�vrier prochain. Les discussions se feront selon un planning pr�d�fini. Enseignants, directeurs d��tablissement, syndicats, parents d��l�ves, inspecteurs seront tous sollicit�s. Les discussions s��taleront du 3 f�vrier au 11 avril, date � laquelle des assises nationales de l��ducation seront organis�es. Elles auront pour objectif de synth�tiser l�ensemble des propositions. Le minist�re de l�Education a d�fini trois axes de r�flexion. Il s�agit de la formation des formateurs, de l��galit� des chances avec comme pr�occupations majeures les conditions de scolarit�, la rem�diation scolaire, la prise en charge des enfants aux besoins sp�cifiques, et enfin la modernisation de la gestion p�dagogique. Le ministre de l�Education fait part de sa disponibilit� � recevoir toutes les propositions et � �tre � l��coute de toutes les sensibilit�s. Il dit �tre pr�t � �couter toutes les pr�occupations �sans exception� quelles que soient les parties qui les expriment. Baba Ahmed dit �tre � l��coute des syndicats qui, dit-il, sont une force de propositions et non pas une �nuisance � pour le secteur. Ayant �cout� pendant plus d�une heure, le ministre fera la lecture d�un long expos� sur l��tat du secteur, les membres de la commission �ducation, enseignement sup�rieur, recherche scientifique et affaires religieuses ont pos� beaucoup de questions. S�ils reconnaissent tous que le secteur mobilise beaucoup de moyens financiers, moult lacunes sont encore enregistr�es au plan p�dagogique. Des pr�occupations auxquelles a r�pondu Baba Ahmed qui devait assister hier � l�enterrement du jeune coll�gien d�c�d� la veille au coll�ge Haouch Oukil apr�s une s�ance de sport, mais a d� se faire repr�senter par le secr�taire g�n�ral du minist�re afin de pouvoir �tre pr�sent pour l�audition devant la commission de l�Assembl�e populaire nationale.