Investissement touristique à Jijel Des projets fantômes et des terrains bradés En dépit des potentialités touristiques dont dispose la wilaya de Jijel, force est de constater que l'investissement touristique demeure le parent pauvre de l'investissement privé dans une wilaya où une poignée de pseudo-investisseurs a fait main basse sur des centaines d'hectares, avec la complicité des services concernés d'alors, sans qu'ils ne réalisent la moindre bicoque. Les avis sont unanimes à dire que la wilaya souffre d'un important déficit en structures d'accueil, pour répondre au flux d'estivants et visiteurs, à la recherche de moments de détente sur les splendides plages jijeliennes chaque année. S'agissant de l'investissement touristique, selon un rapport établi par les services de la wilaya, on dénombre seulement 15 projets qui sont actuellement opérationnels avec une capacité de 1 639 lits et 162 postes d'emploi créés. Des structures qui demeurent en deçà des besoins d'une wilaya qui accueille plus de 8 millions d'estivants annuellement. Ledit rapport fait état, par ailleurs, de l'existence de cinq projets en cours de réalisation avec un taux d'avancement avoisinant les 70 % et dont le démarrage remonte à plus de vingt ans. Lesdits projets, qui avancent à pas de tortue, s'étendent sur une superficie de 27 ha d'assiettes foncières, située sur la splendide côte jijelienne. On apprend également qu'il existe 8 projets s'étendant sur une superficie de 151 814 m3 soit plus de 15 ha, et dont les travaux n'ont pas encore démarré pour des motifs divers, tels la contrainte financière et les contentieux juridiques sur la nature des terrains. Des projets d'investissement fantômes dont l'actuelle réalité résume, à elle seule, la démarche hasardeuse des pouvoirs publics dans la gestion du dossier de l'investissement touristique au milieu des années 90. Comment se fait-il qu'on donne un terrain d'un hectare à un demandeur de logement social ? Sur quelle base et quelle logique donne-t-on deux concessions s'étendant sur une dizaine d'hectares, à deux cents mètres de la mer à un investisseur qui a du mal à réaliser une bicoque ? Ledit rapport fait état en outre de l'existence de 13 projets s'étendant sur une superficie de plus de 27 ha remontant à plus de vingt ans. Ils sont à l'arrêt pour nombre de motifs dont les procédures administratives, les contentieux juridiques et les contraintes financières. Une situation inédite qui renseigne sur la démarche hasardeuse des pouvoirs publics dans la gestion du dossier de l'investissement touristique et qui doit interpeler les hautes autorités du pays afin d'intervenir pour combattre «ces intouchables » et restituer ce «butin de guerre des mains de la mafia du foncier. Celle-ci a déjà fait des ravages en cette conjoncture où le discours sur l'investissement touristique est réduit à la phraséologie» d'une poignée de bureaucrates dans les salons algérois feutrés et calfeutrés, et déconnectés de la réalité complexe de ce dossier. Un dossier qui nécessite une volonté politique courageuse pour nettoyer les écuries d'Augias. Chose qui fait malheureusement défaut actuellement. Face à ce bradage annoncé de ces bijoux dont la valeur est inestimable, des citoyens lancent un appel à qui de droit pour combattre les spéculateurs de tous bords. Bouhali Med Cherif AIN-BEIDA Un parc auto obsolète et très en deçà des besoins de la commune Avec une population dépassant largement les deux cent mille âmes, la ville de Aïn-Beida considérée comme étant la plus grande agglomération de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, possède un parc communal très vieux et qui ne répond plus aux exigences de la commune qui sont devenues très importantes en fonction de la prolifération de nouveaux quartiers. Selon nos sources, une grande partie du matériel roulant est à l'arrêt, les quelques engins qui sont restés opérationnels tombent souvent en panne à cause de leur vétusté. Les bennes tasseuses, au nombre de trois n'arrivent pas à collecter les ordures ménagères, le constat est amer, des cités insalubres où les sacs de poubelle jonchent et ornent le paysage au milieu de la journée. Des vaches et des chiens errants viennent quotidiennement pour s'engraisser paisiblement sous le regard des passants blasés, habitués à ce genre de scènes grotesques. Dans le même cadre, la «source blanche» est plongée dans le noir depuis longtemps, d'une part par manque d'ampoules chez le magasinier du parc et d'autre part du fait d'un seul camion utilisé par l'équipe chargée de l'éclairage, ce qui est insuffisant pour s'occuper de toute la ville . En effet, le parc a besoin d'une bonne gestion même si le matériel existant est incompatible avec les besoins de la cité et des citoyens. Le peu de camions poubelles ,de tracteurs pour le ramassage des ordures,de niveleuses, de bulldozers paralysent le parc communal. Ajoutons à cela, de jeunes chauffeurs sans expérience et insoucieux qui font tomber le matériel en panne à chaque fois. Tout le monde est complice, car la gestion du parc demeure la responsabilité de tous les élus en particulier du chef du parc . La dotation en matériel destiné au parc par la wilaya ou les collectivités locales demeure insignifiante pour les grandes agglomérations à savoir Aïn-Beida, Aïn-M'lila et le chef-lieu de wilaya. Pour des opérations de volontariat qui rentrent dans le cadre de la propreté de nos communes, déclenchées par des P/APC, ces derniers demandent l'aide des autres dairates et même des entreprises privées pour l'emprunt de leur matériel lourd. En tout état de cause, la wilaya avec sa direction de la planification(DTP) doit revoir ses études et sa planification concernant la dotation en matériel destiné aux parcs communaux pour les grandes villes dont la densité de la population est importante. M. C. Lutte anti-drogue à Guelma 265 arrestations et saisie de plus de 54 Kilogrammes de kif traité et 4 888 comprimés psychotropes Conscients de l'ampleur du phénomène de la drogue et des dégâts qu'elle occasionne, notamment auprès des jeunes, les services de sécurité de la wilaya multiplient les actions de force. À ce titre, les éléments de la police judiciaire de la sûreté de wilaya ont été mobilisés, depuis le mois de janvier, pour mener le programme antidrogue à Guelma. Les opérations visaient les cités, les quartiers et les endroits, identifiés et ciblés comme points de transactions et de stockage de produits stupéfiants. Cette action menée avec succès est le résultat des enquêtes menées depuis des mois, dans le cadre du plan local de lutte antidrogue et de traitement de la délinquance, a révélé une source policière. Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya, 265 personnes suspectes ont été interpellées, et des saisies de plus de 54 kilogrammes de kif traité et 4 888 comprimés psychotropes ont été effectuées, depuis le début de l'année en cours. Le même bilan fait état de trois femmes et onze mineurs, parmi les personnes interpellées lors de ces coups de filet contre les réseaux de trafic de drogue à Guelma. Il fait également ressortir que parmi les suspects, 187 prévenus ont été placés en détention provisoire par le magistrat instructeur. Toutefois, il est regrettable de voir que les campagnes de sensibilisation ont du mal à atteindre leur objectif, puisque le phénomène des drogues et l'addiction des jeunes semblent augmenter. Donc, une stratégie qui repose sur la prévention à travers l'implication de tous, les associations, les parents, l'école..., s'impose, pour remédier à ce fléau qui ronge tant notre société . Noureddine Guergour El Tarf 53 enfants d'émigrés passeront des vacances en Algérie Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli, accueillera ce mercredi, en présence des autorités locales, 53 enfants émigrés au niveau du poste frontalier terrestre d'Oum T'boul. Les 53 enfants font partie des 300 qui se sont rendus dans plusieurs régions du pays afin de connaître les merveilles touristiques et les régions de la patrie d'origine. Pour rappel, ces voyages ont été organisés avec le concours exceptionnel de la direction générale de la Sûreté nationale en collaboration étroite avec le secrétariat d'Etat de la Communauté nationale à l'étranger auprès du ministre des Affaires étrangères. Une cérémonie sera organisée en l'honneur des enfants d'émigrés qui se rendront après au camp de toile de Zéralda.
