De nos envoyés spéciaux, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid C'est un Yazid Mansouri très stressé que nous avons rencontré, hier, à proximité du stade Mineirao. L'ex-capitaine des Verts, qui est annoncé comme adjoint du futur sélectionneur de l'EN, le Français Christian Gourcuff, avait d'abord refusé de nous accorder cet entretien, avant de se raviser amicalement en précisant qu'il n'évoquera pas le volet technique de la sélection. Le Soir d'Algérie : En 2010, vous étiez parmi les joueurs qui avaient disputé le Mondial sud-africain. En 2014, vous êtes toujours présent à un tournoi mondial, mais en tant que supporter... Yazid Mansouri : C'est avec une grande joie que j'ai fait le déplacement avec mon équipe. Cette fois-ci, je suis ici en tant que supporter. J'ai été toujours un fervent supporter des Verts, avant même d'endosser le maillot national. Avouez que vous avez quand même des fourmillements dans les jambes en voyant vos ex-coéquipiers fouler le terrain. Je ne vous cache rien. Ce matin (la matinée du match face à la Belgique, Ndlr), j'avais les mains moites. Un léger stress qui arrive à tout joueur. D'ailleurs, j'aurais du mal à m'asseoir sur ma chaise au stade. Après votre retraite, une nouvelle génération a pris le flambeau... C'est une génération qui a bien pris le relais. Sa présence dans ce Mondial en est la preuve. Elle possède plein de talent. Il faut juste bien l'encadrer. Je trouve que Bougherra, Halliche et les autres rescapés de ma génération ont assuré l'amalgame. Quelles sont les chances des Verts de passer au seconde tour ? Ce sera du 50/50. Moi je crois beaucoup en cette équipe.