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Enquête-Témoignages
Le réveillon du nouvel an, entre soirées festives et farniente
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 12 - 2014

Que représentent les fêtes de fin d'année pour les Algériens ? C'est ce que nous avons tenté de savoir auprès des personnes interrogées. A quelques jours de cette soirée, le moins que l'on puisse dire est que les avis divergent.
Manel, célibataire, cadre dans une entreprise publique :
«Entre la bûche du Nouvel An et la rechta du Mouloud»
A nos questions, Manel répond avec un sourire taquin : «Tout ce que je peux vous dire est qu'heureusement, nous, les femmes actives auront droit à un long week-end, parce qu'il y a deux fêtes qui se suivent et nous allons bien nous goinfrer. Durant la soirée du mercredi, nous allons manger beaucoup de sucrerie et le samedi matin place à des plats bien de chez nous comme la rechta et le couscous pour fêter la naissance du prophète. Mais pour revenir à votre question, si je fête le nouvel an, je vous dirais oui. Cela représente pour ma famille et moi, une occasion de se retrouver et de s'amuser c'est tout. On se dit qu'on peut veiller car le lendemain on peut faire la grâce matinée. Nous n'achetons pas spécialement une bûche mais plutôt des gâteaux et des tartes.
C'est vrai qu'avant, la bûche garnissait notre table, mais plus maintenant. Je me rappelle que lorsque j'étais petite, mes parents invitaient leurs amis ou bien nous partions chez eux. Tout le monde venait avec sa bûche et ses jus de fruits et dès que nous entendions les sirènes des bateaux, et si j'étais encore éveillée, nous mangions un bout de la fameuse bûche au chocolat avec de la crème.
Maintenant les gens assimilent cette bûche avec celle de Noël, c'est vrai que cela vient de l'Occident et que ce n'est pas dans nos traditions de faire des gâteaux pareils, alors mes parents ont décidé de ne plus en acheter pour éviter l'amalgame. Nous continuons toujours à fêter le nouvel an avec le même enthousiasme en pronostiquant tous les défis que nous allons relever pour l'année qui vient et en faisant le bilan de celle qui part. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, le Mouloud coïncidera avec le nouvel an, ce sera encore plus génial».
Nassima, maman de trois enfants, profession libérale :
«Nous ne fêtons plus le nouvel an»
«Oh, le Nouvel An ! Mais non, j'ai passé l'âge !», tel a été la première réaction de Nassima à l'énoncé de notre question. «Je ne fête plus le aouvel an depuis pratiquement que je me suis mariée. Avant, nous le fêtions avec beaucoup d'enthousiasme et de gaieté. C'était un évènement que nous préparions plusieurs jours à l'avance pour faire tous les achats nécessaires. Nous nous offrions entre nous des cadeaux aussi. Moi-même, je faisais en sorte pour que chaque membre de ma famille ait une carte dans laquelle je lui souhaitais une bonne année. Durant la soirée du 31 décembre, la table du salon était garnie de gâteaux, d'amandes, de cacahuètes, de halwet etturk, de thé, de jus et pleins de confiseries de toutes sortes. Nous passions notre soirée à nous restaurer en suivant et commentant les programmes de la télévision. Nous ne faisions rien de spécial ou de particulier. Et puis, nous restions à attendre minuit.
Maintenant, je ne suis plus du tout dans le même état d'esprit, je préfère dormir même si je sais que je peux me permettre de ne pas me réveiller tôt le lendemain matin. Mais je n'ai plus la patience de préparer cette fête. En plus, au sein de ma belle-famille, la fête du nouvel an n'est pas vraiment une priorité et donc mon mari n'en fait pas un fromage. Cela ne m'encourage pas à préparer quoi que ce soit. Mais bon, cela fait toujours plaisir de nous dire bonne année. L'occasion pour moi de souhaiter à tous les lectrices et lecteurs du Soirmagazine, une bonne fête du nouvel an. Incha Allah, l'année qui s'annonce sera propice à la réussite de tous les projets des Algériens».
Nacer, 30 ans, célibataire, cadre dans une entreprise privée :
«Je le fête en famille»
«Le nouvel an est important pour moi. Et chaque année, nous faisons quelque chose de différent. Cela dépend de notre humeur et de nos moyens financiers pour décider d'investir dans ce sens et passer au nouvel an dans une bonne ambiance. Le plus important est que nous soyons tous réunis : mes parents, mes frères et sœurs avec leurs épouses et époux, mes neveux et nièces. Cela fait beaucoup de monde et cela apporte de la joie et beaucoup de gaité. Après le travail, nous nous retrouvons tous chez mes parents et nous commençons à nous préparer pour la fête. Et cela dépend du programme que nous avons concocté. Des fois, nous le passons au sein de la maison familiale. Les femmes préparent un bon repas, la plupart du temps des poulets rôtis. Et les hommes s'occupent et surtout occupent les enfants avec les jeux. Après le dîner, nous passons aux jeux de société et tout le monde participe. Des plaisanteries et des blagues fusent de partout. A qui raconte l'histoire la plus hilarante.
Les enfants commencent à dormir un par un. Et les adultes restent éveillés jusqu'au petit- matin. Je ne vous raconte pas dans quel état on trouve la maison le lendemain. Ce n'est pas très joli avec tous les gobelets, les restes de gâteaux chocolat et bonbons qui traînent un peu partout.
Si nous ne le passons pas chez mes parents, nous réservons dans un restaurant pour passer un bon moment. C'est un peu plus calme et nous nous séparons vers 23 heures. Chacun d'entre nous fera le compte à rebours chez lui.
C'est un peu plus court mais l'essentiel est de marquer l'évènement et de passer une soirée dont on se souviendra. C'est une occasion de plus pour se retrouver !»
Meriem, maman de trois enfants, employée dans une entreprise publique :
«Un moment de partage»
«Je fête le nouvel an mais pas spécialement pour moi mais plutôt pour partager un moment festif avec des amis étrangers qui se retrouvent la plupart du temps loin de chez eux.
De cette façon, avec ma famille, je leur permets d'oublier un peu l'exil et le fait d'être loin de leurs proches.
C'est comme pour nos fêtes religieuses, c'est dur de les fêter seuls loin de sa famille. Nous essayons de combler, à notre manière, un petit peu ce vide. Et en plus, j'encourage, de cette façon, mes enfants à être ouverts d'esprit. Ils apprendront le vrai sens du partage.»


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