Dans le cadre de la formule location-vente du programme AADL (Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement), la wilaya de Naâma a bénéficié de 600 logements pour les trois grands centres de la wilaya (250 logements pour Mécheria, 200 pour Aïn-Sefra et 150 pour Naâma). Mais en l'absence d'une antenne au niveau de la wilaya ou du moins le représentant de cette agence, et partant, à défaut d'information et d'orientation sur cette formule, seuls 298 souscripteurs ont été inscrits pour ce type de logements (135 à Mécheria, 95 à Naâma et 68 pour Aïn-Séfra) dont les travaux de réalisation ont été lancés à travers ces trois centres urbains, a-t-on appris. Mais certains postulants, notamment ceux qui n'ont pas effectué à temps leur premier versement, ne savent plus à quel saint se vouer, alors que d'autres avouent ne savoir plus ni comment se procurer une inscription, ni comment se font les démarches pour ce type de logement, ignorant tout de même le «logement AADL» dans tous ses états, partant de la constitution des dossiers, au premier versement, aux délais de réalisation etc. rien, puisque le site-net a été immédiatement fermé aux inscriptions. Par ailleurs, ni l'OPGI, ni la Direction du logement au niveau local, n'ont été chargés de poursuivre les opérations de clôture du programme des 600 logements, jusque-là, perturbé par manque d'information, alors que plus de 50% de ce programme demeure encore en suspens. Notons que durant les premières opérations, l'AADL de Tiaret, en charge des wilayas des Hauts-Plateaux, a délégué un agent auprès de l'OPGI de Naâma, mais une fois le site net des inscriptions fermé, le délégué est rentré à Tiaret, mais aujourd'hui, il semblerait que les postulants sont orientés vers l'agence régionale AADL d'Oran, seule agence habilitée. Enfin, en attendant une éventuelle décentralisation des services des affaires de l'AADL au niveau de la wilaya de Naâma, par l'ouverture d'une antenne, ou la délégation définitive d'un agent de l'AADL, le souscripteur dans la wilaya de Naâma, continue à payer les frais d'une «centralisation bureaucratique».