Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a effectué hier, une visite de travail à Annaba où il a lancé, au palais de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf, la 3e session de formation des journalistes. La manifestation est organisée par son département ministériel au profit des professionnels de la presse. Le ministre, qui était accompagné des directeurs généraux des médias publics (ENTV et ENRS) et du wali de Annaba, Youcef Cherfa, n'a pas raté l'occasion de s'exprimer sur les questions d'actualité relatives aux défis et enjeux que représente le respect de l'éthique et de la déontologie dans le milieu journalistique. Cette session est similaire à celles ayant été déjà organisées à Constantine et Oran. Hamid Grine s'est attardé sur des questions relatives aux règles de déontologie à respecter par les journalistes sur la base d'un exemple qu'il a vécu lors de la venue à Alger d'un confrère étranger mis au contact avec plusieurs titres de la presse nationale. «Ce confrère s'est étonné du degré de liberté acquis par nos journaux», a-t-il affirmé. Comme il a abordé celle du droit du citoyen à disposer d'une information fiable, loin de la diffamation et de l'insulte. A une question posée sur l'avenir des chaînes de télévision privées activant sans autorisation, il s'est limité à dire que «des dispositions seront prises à leur encontre», sans autre précision. Le directeur de l'ENTV, Tewfik Khelladi, lui a succédé pour, face à une assistance nombreuse où se mêlaient anciens journalistes, étudiants de l'université Badji-Mokhtar et représentants de différentes associations de la société civile, donner sa vision du rôle de la presse nationale. Notamment celle de l'audiovisuel sur laquelle il s'est longuement attardé. Sa susceptibilité titillée par quelques questions de confrères lui reprochant sa rigidité dans la gestion des chaînes de télévision algériennes, le directeur général de l'ENTV a vivement réagi. Balayant d'un revers de la main cette mise en cause, il ne laissera pas passer l'occasion de parler des nouvelles dispositions mises en application par son département.