Dans le sillage de la conf�rence nationale sur l'universit�, tenue le 23 janvier dernier, une autre conf�rence, celle-l� r�gionale, a eu lieu, hier, � Blida et se voulait une continuit� de la premi�re pour asseoir une strat�gie de d�veloppement, et ce, en perspective du plan quinquennal 2005/2009 d'autant qu'il est attendu, d'ici 2009, un effectif de plus d'un million d'�tudiants. Anim�e par le secr�taire g�n�ral du minist�re de l'Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, M. Mohamed Gheras, celui-ci s'est r�f�r� aux mesures incitatives avanc�es par son ministre pour aborder le sujet � l'effet d'�laborer un plan directeur de d�veloppement du secteur ainsi que la discussion sur la mise en place d'un programme pluriannuel de formation des formateurs. Et c'est justement au sujet du besoin en encadrement que le conf�rencier s'est bas� pour mettre en exergue le d�ficit qui, selon lui, doit �tre r�sorb� en qualit� et en quantit� pour atteindre les normes internationales qui sont de l'ordre d'un enseignant pour quinze �tudiants. Aussi, le repr�sentant du ministre parlera d'une prime d'encouragement cons�quente destin�e � l'endroit des professeurs et des ma�tres de conf�rences qui assurent l'encadrement de doctorat, laquelle prime est estim�e � dix millions de centimes pour chaque th�se soutenue dans les d�lais impartis. Dans le m�me ordre d'id�es, il annoncera la parution prochaine d'un arr�t� interminist�riel sur les cong�s scientifiques afin de permettre aux professeurs d'actualiser leurs connaissances � l'�tranger, tout en �tant pris en charge totalement. Concernant la bourse, il fera savoir que son minist�re allouera annuellement 400 bourses nationales et 120 �trang�res, et ce, au prorata des besoins des �tablissements universitaires. Par ailleurs, et en mati�re de r�sorption du d�ficit en encadrements, l'orateur dira que les universit�s peuvent avoir recours aux enseignants alg�riens install�s � l'�tranger ou carr�ment aux enseignants �trangers. Ainsi, leur s�jour en Alg�rie et leur transport seront pris en charge. "L'universit� alg�rienne ne doit pas se refermer sur elle-m�me, au contraire elle doit s'ouvrir aux autres horizons et se replacer sur l'estrade mondiale. Ceci ne peut se r�aliser que par le dialogue, celui-l� m�me qui doit rester ouvert", dira le secr�taire g�n�ral du minist�re de l'Enseignement sup�rieur et de continuer : "La d�cennie noire a caus� au pays une r�gression pernicieuse tant sur le plan scientifique que culturel, il est temps de rattraper le temps perdu". Dans un autre registre, le conf�rencier a soulev� les diff�rents probl�mes � l'origine des malaises qui ont secou� les universit�s. Pour lui, la presse �crite a beaucoup amplifi� les maux des �tudiants qui, � son regret, ne parle jamais des choses positives. Dans ce cadre, il ne s'emp�chera pas de citer la violence � l'universit� o� des chefs d'�tablissement sont molest�s ou s�questr�s � l'exemple des recteurs de M�d�a et de Sidi-Bel-Abb�s. "Nous avions fait venir les directeurs des œuvres sociales des �tablissements universitaires pour qu'ils engagent un d�bat avec les partenaires sociaux que sont les organisations estudiantines et tenter ainsi de r�soudre le probl�me", soutiendra le secr�taire g�n�ral qui avait souhait� que ces organisations estudiantines ne participent � aucun dialogue inh�rent � l'environnement estudiantin.