Le défenseur international algérien Aïssa Mandi a reconnu que l'équipe nationale de football n'avait pas été solide défensivement, lors du match nul concédé mardi à Addis-Abeba face à l'Ethiopie (3-3). «Nous avons abordé cette rencontre avec l'intention de prendre les trois points qui devaient nous permettre d'arracher notre qualification, mais quand nous encaissons trois buts, on ne peut pas espérer gagner. On n'a pas été solide défensivement. Les Ethiopiens ont bien joué le coup, ils étaient revanchards suite au 7-1 essuyé à Blida», a indiqué Mandi à l'issue de la partie. Appelé à expliquer les raisons de cette contre-performance, le joueur du Stade de Reims (Ligue 1/France) a évoqué, à l'instar de ses coéquipiers, l'état «lamentable» de la pelouse d'Addis-Abeba Stadium. «C'était très difficile sur un terrain impraticable, on ne pouvait pas jouer au football dans de telles conditions. Nous avons procédé comme on pouvait en dégageant la balle devant. Pour moi, c'est un bon résultat au vu de la physionomie du match», a-t-il ajouté. Pour Mandi, qui composait la charnière centrale avec le capitaine Carl Medjani, l'équipe s'est bien comportée sur le plan psychologique. «Nous avons réussi à revenir au score à chaque fois, cela prouve le caractère et le mental de l'équipe. Nous n'avons rien lâché et nous ne lâcherons rien», a dit le joueur polyvalent. Même s'il a réussi à inscrire son premier but en sélection depuis son arrivée chez les Verts en novembre 2013, Mandi (24 ans) parle d'un goût d'inachevé. «C'est dommage que mon but n'apporte pas un meilleur résultat, c'est-à-dire une victoire», a-t-il regretté.