Au cours d�une conf�rence-d�bat qu�il a anim�e � la salle de spectacles du centre culturel de la commune de Ha�zer, M. A�t Cherif, membre de la direction nationale du FFS, a d�clar� que son parti ne se taira pas sur la question de la dissolution des assembl�es locales que ces �lus dirigent depuis les �lections du 10 octobre 2002. Il envisage m�me d'alerter les organisations et l�opinion internationales sur �l�ill�galit� qui a entour� la d�cision prise par le chef du gouvernement � la suite d'un simulacre de dialogue tenu avec la d�l�gation des arouch. Un dossier comportant des faits et des preuves juridiques sur la non-conformit� de la dissolution des assembl�es avec la loi est en pr�paration et sera remis dans les prochains jours afin de d�masquer ce pouvoir vis-�-vis de la communaut� internationale�, a annonc� le conf�rencier avec fermet�. Face � une foule compos�e de militants et de partisans de ce parti, les organisateurs ont d�crit les conditions dans lesquelles le scrutin du 10 octobre s'est d�roul� � Bouira �des relais du pouvoir et de l'administration ont tout fait pour emp�cher les gens de voter, surtout dans les cinq communes de la da�ra de M�chedallah qui auraient donn� � notre parti une majorit� � l'APW de Bouira�. Ainsi, le premier secr�taire f�d�ral du FFS � Bouira a parl� de l�apport des �lus de son parti dans la gestion des affaires publiques et du citoyen. Apr�s un aper�u sur la situation politique qui r�gne dans le pays et principalement en Kabylie, le m�me responsable s�est lanc� dans un r�quisitoire contre la politique du pouvoir qu'il consid�re d�sastreuse et porteuse de facteurs de division ; �alors que les probl�mes d'injustice sociale soul�vent les populations de plusieurs r�gions du pays, les dirigeants veulent singulariser la Kabylie par des financements divers, la mise sur pied des structures partisanes qui leur sont d�j� ob�issantes�. Pour le FFS, il est certain qu'� travers ces man�uvres, le pouvoir veut nous d�stabiliser et nous orienter vers sa logique afin de nous affaiblir. Au sujet de la participation aux �lections partielles, l�orateur a indiqu� que la question n'est m�me pas �voqu�e lors des r�unions des diff�rentes instances du parti, d�autant plus que les actions de protestation contre le d�cret pr�sidentiel de dissolution sont toujours en cours, et se poursuivront jusqu'au mois de d�cembre, � travers les wilayas du centre du pays.