Une semaine apr�s la d�cision prise par le ministre de l�Education nationale, Boubakeur Benbouzid concernant la r�int�gration des �l�ves �g�s moins de 16 ans et ce, conform�ment � l�enseignement obligatoire, et des �l�ves de moins de 18 ans ayant d�croch� un 9/20 et plus en la moyenne g�n�rale, certains �tablissements de la capitale, � l�image du lyc�e de Baraki, de Bouroumi, de Saoula, de Bachdjerah, de Sidi M�hamed, pour ne citer que ceux-l�, n�ont pas pris en consid�ration cette d�cision. Plus grave encore, les instructions transmises par le minist�re de l�Education nationale et la direction de l�orientation p�dagogique de l�inspection acad�mique de la capitale ne sont pas prises en compte par certains chefs d��tablissement comme celui de Baraki. Aujourd�hui, les parents qui voulaient se plaindre aupr�s de l�inspectrice de l�acad�mie d�Alger ne savent plus � quel saint se vouer pour faire faire valoir le droit � la scolarit� de leurs enfants. Au niveau du cabinet de l�inspection acad�mique d�Alger, et avec l�instauration de la nouvelle m�thode, c'est-�-dire le demandeur doit laisser son num�ro de t�l�phone et attendre son tour, la situation se complique. Interrog� � propos du refus d�accepter les d�cisions du d�partement de Benbouzid, un chef d��tablissement tente de minimiser le probl�me : �C�est sur les instructions de Mme l�inspectrice que la majorit� des directeurs refuse ces d�cisions. Elle nous a oblig�s de les faire signer par son d�partement. Pour ce qui est des d�cisions de son propre d�partement, toute d�cision sign�e derni�rement par le directeur de l�orientation p�dagogique n�est pas accept�e, pour la simple raison que Mme l�inspectrice a d�cid� de geler ses activit�s comme elle l�a fait pour le directeur du personnel.� Par ailleurs, l�affaire du CEM Lamoudi d�El-Harrach ne semble pas conna�tre son d�nouement, du moins pour le moment. Deux chefs d��tablissement pour un CEM. Tel est le constat au niveau de ce coll�ge r�put� pour ses bons r�sultats. Les 50 professeurs que compte cet �tablissement ont d�cid� par le biais d�une motion de soutien � leur directeur de saisir le ministre de l�Education nationale. �Nous ne pouvons travailler avec deux chefs d��tablissement. Comme nous n�avons aucun reproche � faire � la nouvelle directrice qui a �t� mut�e alors que notre directeur attend toujours une r�ponse � son recours. Nous n�avons pas voulu intervenir pour ne pas perturber la rentr�e scolaire des �l�ves. Aujourd�hui, nous insistons pour dire que notre directeur, que nous soutenons � travers une motion adress�e � M. Benbouzid, n�a jamais failli � sa t�che au sein de notre �tablissement, �crivent les professeurs de ce coll�ge de la capitale. Enfin, il semblerait qu�� propos de la circulaire du ministre concernant la r�int�gration des �l�ves, aucune instruction n�aurait �t� donn�e par Mme l�inspectrice de l�acad�mie d�Alger.