Aboudjerra Soltani, ministre d�Etat et pr�sident du MSP, s�est d�marqu� par ses critiques � l�encontre de la d�marche du gouvernement durant l�exercice 2005 et a r�it�r� son ambition � jouer un r�le plus avantageux dans la vie politique en 2006. Il remet encore une fois la n�cessit� de l�ouverture du champ m�diatique, le champ syndical et le champ associatif. Ilhem B. Tir - Alger - (Le Soir) - Les aveux du successeur du cheikh Nahnah ont �t� faits jeudi dernier � l�occasion de son passage � l��mission Qana�t de la Cha�ne I o� il s�est exprim� sur ce qu�il a qualifi� d��v�nement phare de l�ann�e 2005 : la charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Aboudjerra Soltani a estim� que le retard dans l��laboration des textes de loi qui traduisent cette charte sur le terrain a, sans doute, att�nu� la volont� du peuple alg�rien. �Il aurait �t� pr�f�rable que les textes soient promulgu�s dans des d�lais raisonnables�, a-t-il sugg�r�. Le patron du MSP a �voqu� le programme trac� par sa formation pour l�exercice 2006 et qui s��tend sur deux volets : le premier vise � �soutenir et � participer concr�tement � la mise en application de la charte pour la paix, et ce, sur le plan national et international par un travail de proximit�. Le second, c�est la d�marche que le MSP va entreprendre en d�clarant la guerre contre toute forme de corruption, notamment dans le secteur financier et fiscal. �Il faut arr�ter l�h�morragie�, a-t-il d�clar�. Abordant la question des libert�s syndicales, le ministre d�Etat a jug� que �certains syndicats continuent � �tre favoris�s�, allusion faite � l�UGTA. Aboudjerra Soltani a signifi� qu�une concurrence syndicale sur le terrain ne peut �tre que b�n�fique. Sur le mouvement associatif, il dira que �selon les rapports du minist�re de l�Int�rieur, 70% des associations sont d�tenues par des opportunistes� et de constater : �Le champ associatif, le champ syndical et l�audiovisuel restent toujours ferm�s et cela indique que nous sommes en d�mocratie de fa�ade�. Pour ce qui est de la tripartite pr�vue au mois de janvier, le chef islamiste a avanc� qu��il n�y a que le dossier de la Fonction publique qui suscite l�int�r�t, sinon ce rendez- vous n�est qu�une formalit� protocolaire�. La conviction d�Aboudjerra Soltani a �t� d�un non-aboutissement des n�gociations et pour cause, la non-repr�sentativit� des travailleurs par un ou plusieurs syndicats prenant en charge les dol�ances de leurs adh�rents. Quant aux derni�res d�cisions de Benbouzid � propos des chefs des �tablissements scolaires qui ne peuvent pr�tendre � des actions syndicales, le pr�sident du MSP a soulign� que �la Constitution n�interdit pas une telle action, les lois sont claires et bien d�finies dans ce sens�.