La municipalit� a-t-elle les moyens de surmonter l��pineux probl�me du foncier ? Alors qu�elle vient de b�n�ficier d�un nouveau programme pour le lancement de 80 logements dans le cadre du LSP, l�APC n�a d�autres moyens que d�aller chercher de nouveaux sites pouvant accueillir le projet en question. Le chef-lieu de la commune �touffe sous le poids de l�urbanisation anarchique, la municipalit� ne dispose plus d�assiettes. Le probl�me du foncier est l�un des �cueils difficiles � surmonter. Pour satisfaire la demande de plus en plus pressante, l�APC vient d�opter pour un nouveau mode de gestion et de r�partition des sites pouvant accueillir les programmes dans le cadre du LSP. Les sites seront �d�centralis�s�, comprendre ici qu�il faut d�sengorger la ville et aller dans les villages, au milieu des zones rurales, l� o� les assiettes demeurent encore �vierges�. Jadis, propri�t� exclusive du village et des tribus, les terrains nus, appel�s commun�ment des mechmels, tendent � �tre r�cup�r�s par les services des Domaines en vue d��largir leur champ d�action. Parmi les derni�res trouvailles de la municipalit�, il a �t� d�cid� d�affecter dans ces zones les futurs programmes de construction de logements. L�id�e semble int�resser m�me les professionnels du secteur. A tel point, qu�une visite sur les lieux a �t� effectu�e derni�rement par les directeurs de l�OPGI, de la Caisse nationale du logement (CNL) accompagn�s du maire et de son ex�cutif. Deux sites avaient retenu leur attention, A�t-Frah qui dispose d�une parcelle pouvant recevoir un quota de 50 logements et Taourirt 30 logements, seraient les sites urbanisables id�als choisis, en attendant le rapport de l�OPGI, organe qui piloterait, selon le P/APC, l�op�ration. J-L-Hassani AFFARIE DES TOYOTA-APSI Le verdict report� au 19 mars Le tribunal de Larb�a-Nath- Irathen a d�cid� dimanche de reporter le prononc� du verdict concernant l�affaire des Toyota- Apsi, opposant le citoyen H. K., �victime d�une conspiration�, � deux inculp�s dans cette sordide affaire qui a �clabouss�, en janvier 2003, plusieurs personnes. Les avocats de la partie civile ont r�clam� la requalification des faits. Cette affaire rel�verait, selon eux, de la criminelle. Les deux inculp�s dans cette affaire qui a eu des ramifications � travers quelques localit�s du territoire national plaident non coupables. Les avocats avancent des circonstances att�nuantes pour le premier accus�, condamn� d�j� � deux ans de prison par le tribunal d�Adrar pour les m�mes motifs, � savoir �faux et usage de faux et abus de confiance�. Le second inculp�, �forc� � la retraite�, qui n�est autre que l�ex-chef de l�inspection des imp�ts de la ville de Larb�a- Nath-Irathen, point de d�part de l�affaire mise � nu depuis, n�a pas reconnu les faits qui lui ont �t� reproch�s lors des investigations. Son avocat a plaid� pour sa relaxe. Apr�s les plaidoiries, le pr�sident du tribunal a jug� avoir besoin de plus de temps pour examiner le dossier et rendre d�finitivement le verdict apr�s avoir �t� report� � deux reprises. Pour rappel, cette affaire remonte � novembre 2002, la victime a re�u une mise en demeure de l�inspection des imp�ts, lui r�clamant un redressement en mati�re de TVA de l�ordre de 5 millions de dinars. On lui reprochait d�avoir b�n�fici� d�une vingtaine de franchises TVA pour l�achat des mat�riels et v�hicules utilitaires en hors taxes. La victime aurait constitu� un seul dossier pour b�n�ficier des avantages de l�ANDI, ex-APSI. Les griffes et les signatures lui �taient totalement �trang�res. L�enqu�te n� a pas mis longtemps pour d�masquer une affaire de �falsification de documents�, impliquant de vastes complicit�s � travers le territoire, le cas d�Adrar notamment. Les premi�res investigations ont abouti � l�arrestation de CMH, accus� d�avoir d�livr� des franchises TVA � d�autres personnes, tout en manipulant des ch�quiers de la d�funte banque El Khalifa pour l�achat de v�hicules de marque Toyota.