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ORDONNANCE PORTANT MISE EN OEUVRE DE LA CHARTE
Ali Benhadj b�n�ficiaire collat�ral
Publié dans Le Soir d'Algérie le 08 - 03 - 2006

L�ancien num�ro deux du Front islamique du salut (FIS) dissous, Ali Benhadj, a �t� �largi hier, apr�s huit mois de d�tention pr�ventive � la prison d�El-Harrach, � l�est d�Alger. L�ordonnance pr�sidentielle portant mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale s�av�re, en l�esp�ce, d�une bien �trange �lasticit�, laquelle autorise � h�ter la conclusion de ce que, � la faveur du m�me texte de loi, les chefs terroristes Abderrazak El Para et Abdelhak Layada, pour ne citer qu�eux deux, recouvreront la libert�.
Sofiane A�t Iflis -Alger (Le Soir) - L�extinction subite des poursuites judiciaires � l�encontre de Ali Benhadj, interpell� puis mis en d�tention pr�ventive suite � ses propos � la cha�ne de t�l�vision qatarie Al Jazira au moment o� deux diplomates alg�riens �taient entre les mains de leurs ravisseurs du groupe d�Al Zarqaoui, soul�ve l�gitimement l�interrogation autour du champ d�application des dispositions de l�ordonnance portant mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale. Le cas Benhadj ne s�inscrit pas en effet, du point de vue de la d�finition des charges, dans le registre de la subversion terroriste, comprise dans le sens de la perp�tuation directe et physique d�assassinats. L�ancien dirigeant de l�ex-FIS, en tenant ses propos gravissimes � l�encontre des deux diplomates, s�est non seulement rendu coupable, d�une mani�re ou d�une autre, d�un appel au meurtre mais a �galement commis, du coup, un manquement aux obligations qui lui ont �t� signifi�es � sa sortie de la prison militaire de Blida en juillet 2003, apr�s y avoir purg� une peine de 12 ann�es. Ceci en sus des �tracts et documents subversifs� d�couverts chez lui lors de la perquisition op�r�e au moment de son interpellation � son domicile. Lib�r� depuis avant-hier, il se trouve que Benhadj serait, donc, un b�n�ficiaire collat�ral de l�ordonnance n�06- 01 du 27 f�vrier 2006. Car cette lib�ration ne peut s�inscrire dans le catalogue des r�sultantes de l�article 47, chapitre septi�me de l�ordonnance en question qui stipule qu��en vertu du mandat qui lui est conf�r� par le r�f�rendum du 29 septembre 2005 et conform�ment aux pouvoirs qui lui sont d�volus par la Constitution, le pr�sident de la R�publique peut, � tout moment, prendre toutes autres mesures requises pour la mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale�. C�aurait �t� le cas, en effet, l�on aurait officiellement, � coup s�r, fait mention de l�exercice d�un droit r�galien. Le cas Benhadj, cela consid�r�, serait le point d�amorce d�une extrapolation qui, comme il y a six ans, globaliserait le b�n�fice des dispositions de l�ordonnance pr�sidentielle. C�est ainsi que deux chefs terroristes d�tenus � la prison de Sarkadji, � Alger, Abdelhak Layada et Abderrazak El Para, pour ne pas les nommer, se voient �ligibles � la �cl�mence� stipul�e par la charte pour la paix et la r�conciliation nationale et les textes de loi adjacents. La conjecture est d�autant plus plausible que le pr�sident de la Commission consultative nationale pour la promotion et la protection des droits de l�homme (CCNPPDH), Me Farouk Ksentini, a, en des termes choisis, laiss� entendre r�cemment que la lib�ration des deux chefs terroristes n��tait pas exclue. S�il advient v�ritablement, c�est que, dans les faits, la charte pour la paix et la r�conciliation nationale n�est finalement rien d�autre qu�une version s�mantique �clat�e de l�amnistie g�n�rale. Elle ne serait, si elle venait � s�appliquer sans discernement � l�ensemble des terroristes, en nul point dissemblable de la gr�ce amnistiante d�cr�t�e la veille de la date de forclusion des dispositions de la loi sur la concorde civile. La gr�ce amnistiante, le rappel vaut d��tre fait, a vid� de sa substance la loi sur la concorde civile. Une loi qui, dans sa formulation, a s�ri� l��ligibilit� au b�n�fice de la �cl�mence�. La charte pour la paix et la r�conciliation nationale v�hicule, en arri�re- fond, politique y compris, la m�me disponibilit� officielle � d�cr�ter �un pardon sans exclusive� en faveur des terroristes. Une telle op�ration entra�ne, il va de soi, audel� du s�curitaire, des implications politiques. La plus �prouvante pour la r�publique ne serait autre que la reconstitution de la matrice partisane ayant par le pass� fourni le motif id�ologique � l�insurrection arm�e islamiste. Madani Mezrag, l�ex-��mir� national de l�ex-AIS, avoue ouvertement une telle ambition politique, et pourquoi pas si l�entreprise pouvait se consolider avec le concours du FLN.

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