Les clients du centre payeur de la Cnas de Ouacifs ne sont d�cid�ment pas au bout de leurs d�sagr�ments. Et pour cause, ils doivent le plus souvent attendre des heures durant pour se faire rembourser, une �reintante attente quelque peu att�nu�e, il est vrai, par le confort qu�offrent les nouveaux locaux dans lesquels le centre a emm�nag� il y a pr�s de trois mois de cela. Car, et d�j� qu�il a toujours souffert d�une criante insuffisance au niveau de son personnel, et que l�on s�attendait tout naturellement � son renforcement, ne voil�-t-il pas que le centre vient d��tre contraint de se passer des pr�cieux services de trois jeunes filles affect�es par la commune dans le cadre du filet social, cons�cutivement � une instruction de la tutelle. Ce qui a davantage augment� la charge de travail des quatre agents dont le directeur du centre, et impliqu� une lenteur dans le traitement des nombreux dossiers, pr�s de 150, trait�s quotidiennement, nous dit-on. Aussi, l�on attend toujours et impatiemment le lancement du tant attendu service du contr�le m�dical. Le maire de Ouacifs aurait m�me �t� de la partie pour interpeller tout r�cemment la tutelle de la Cnas quant � sa promesse de lancer ce service, lui rappelant que l�autorit� locale avait conc�d�, pour se faire, les actuels locaux � la fois spacieux et faciles d�acc�s. L�affectation du personnel requis entre autres, m�decins, archivistes et op�rateurs de saisie interviendrait prochainement dans le cadre d�un plan de d�ploiement du personnel de l�organisme assureur, tout comme ce serait le cas pour le centre payeur d�Ath-Yenni, apprend-on de m�me source. Tafat K. Quand l�aviculture prend des ailes L�aviculture est le segment agricole qui semble le mieux pris� au niveau de la da�ra de Ouacifs et de sa voisine d�Ath- Yenni. Pour cause, au niveau des deux localit�s, l�on consomme bien local en ce qui concerne le poulet de chair et l��uf alors que le surplus de production est �coul� ailleurs au niveau de certaines wilayas du centre du pays. Et ce ne sont certainement pas ces berlines immatricul�es au niveau principalement des wilayas de Boumerd�s, Blida et Alger, se rendant presque quotidiennement dans la r�gion pour s�approvisionner en poulets qui nous contrediront. L�on d�nombre en effet, une cinquantaine d��leveurs dont une bonne quinzaine de jeunes qui ont b�n�fici� de l�assistance de l�Etat dans le cadre de l�Ansej, ou encore pour d�autres dans le cadre du FNDRA pour l�acquisition entre autres d�extracteurs, abreuvoirs... Tout ce beau monde comptabilise, en ce qui concerne la poule pondeuse, treize batteries pour une capacit� de 48 000 poules alors que pour le poulet de chair, on compte pas moins de 49 b�timents d�une capacit� totale de 87 820 poulets. Seulement, il est des �leveurs, les petits qui ne travaillent que par intermittence, au gr� des saisons, faute de disposer de toutes les commodit�s requises, comme par exemple en p�riode hivernale durant laquelle le froid et souvent le gel�e sont de rigueur, ce qui suppose davantage de frais pour le chauffage et une alimentation cons�quente des cheptels, exigences qui ne sont pas dans les cordes de ces �leveurs saisonniers. Et c�est � la commune d�A�t-Toudert, qui dispose par ailleurs, d�ind�niables potentialit�s agricoles avec, notamment, ses plaines s��tendant sur plusieurs centaines d�hectares malheureusement demeurant vierges dans leur tr�s large proportion que revient la palme parmi ses voisines avec 36 000 poules pondeuses et 34 b�timents, dont respectivement 20 000 et 4 d�tenus pour un seul �leveur des plus en vue au niveau de la wilaya. Et toujours dans ce domaine, l�on annonce la mise sur pied au niveau de la m�me commune, � un jet de pierre de l�unit� C�vital des eaux min�rales, La�la-Kheddidja et dans un tout proche avenir, sur l�initiative d�un jeune investisseur, d�une unit� d�accouvage de poule pondeuse et de la transformation de l��uf en poudre, ou ce qui est commun�ment appel� �uf am�ricain. Et la grippe aviaire s�vissant � travers certains points du globe et qui fait l�objet l��chelle nationale depuis quelque temps d�une vaste campagne de pr�vention avec la mise sur pied d�un comit� ad hoc au niveau des deux da�ras pr�cit�es, n�a pas �t� pour susciter panique et s�rieuses appr�hensions aussi bien chez les �leveurs que chez les consommateurs. C�est du moins ce que nous avons eu � v�rifier sur le terrain en apostrophant au quotidien les uns et les autres.