En 2005, l�Alg�rie a import� pour une valeur globale de 307 millions de dollars de min�raux et de m�taux, et export� pour une valeur de 24,28 millions de dollars de produits miniers. Deux chiffres communiqu�s, hier, � l�h�tel El-Aurassi lors d�une journ�e de pr�sentation du bilan 2005 du secteur des mines et carri�res en Alg�rie, organis�e par le minist�re de l�Energie et des Mines. Ainsi, notre pays a import� principalement pour 119,31 millions de dollars de min�raux industriels, 115,27 millions de dollars de min�raux �nerg�tiques solides, et 48,95 millions de dollars de fer et alliages. Parmi les min�raux industriels, le ciment a �t� import� pour 51,34 millions de dollars tandis que le marbre et pierres d�coratives l�ont �t� pour une valeur de 34,04 millions de dollars. Concernant le fer et concentr�s, la valeur des importations a atteint 49 millions de dollars en 2005. Cela �tant, pr�s d�une trentaine de substances min�rales m�talliques et non m�talliques ont �t� produites l�ann�e derni�re. En relevant que les substances destin�es aux mat�riaux de construction dominent les activit�s extractives. Ainsi, 31,6 millions de m�tres cubes de calcaire ont �t� produits dont 36% pour les agr�gats (19,80 millions de m�tres cubes), 30% pour le ciment (9,41 millions de m�tres cubes) et 7% de sable concass� (2,39 millions de m�tres cubes). En outre, la production de sable naturel destin� � la construction a �t� en 2005 de 1,73 million de m�tres cubes � travers 56 unit�s dont 52 priv�es et 4 publiques. En ce qui concerne le minerai de fer, une quantit� de 1,665 million de tonnes de minerai de fer a �t� produite en Alg�rie dont 1,31 par l�entreprise Mittal Steel et 348 000 tonnes par l�entreprise Ferphos. Quant � l�or, 641 kilogrammes ont �t� produits entre 2002 et 2005. Parmi la profusion d�autres chiffres avanc�s, l�effectif du secteur minier a atteint l�ann�e derni�re le nombre de 21 403 agents. De fait, l�ensemble du secteur minier a enregistr� un chiffre d�affaires de l�ordre de 40 milliards de dinars, et rapport� 2,5 milliards de dinars � l�Etat dans le cadre des adjudications des titres miniers. Cela, outre un montant d�investissements consentis de 4 milliards de dinars dont 500 millions de dinars par cinq partenaires �trangers, l�Australienne GMA, l�Indien Mittal Steel, le Libanais Zakhem, l�Egyptien Orascom, l�Espagnol PGB et Western Mediterranean Zinc. En ce qui concerne le secteur priv�, ce secteur a cr�� en 2005 environ 17 000 postes d�emploi et affich� un chiffre d�affaires d�environ 26 milliards de dinars. Un secteur priv� qui rencontre moult contraintes dont l�utilisation de m�thodes traditionnelles et de mat�riels et �quipements v�tustes, ainsi que le risque g�ologique. Cela, m�me si un lev� g�ophysique a�rien sera effectu� et financ�, selon le ministre de l�Energie et des Mines, le Dr Chakib Khelil, par une entreprise mini�re, en l�occurrence le groupement ENOR-GMA, dans le cadre de ses activit�s d�exploration mini�re. Avanc�es et contraintes de ce secteur Cela �tant, les divers intervenants ont relev� l��volution positive de ce secteur, en termes d�attraction de l�investissement, dans le cadre du respect de la r�glementation, de la transparence et de la concurrence, mais aussi d�avanc�es dans la mise en �uvre de la r�forme et de la loi mini�re de 2001 (avec la promulgation de la quasi-totalit� des textes r�glementaires), et l�efficience de deux agences de r�gulation et de promotion des activit�s du secteur (Agence nationale du patrimoine minier, ANPM et l�Agence nationale de g�ologie et de contr�le minier, ANGCM). Et en mettant en avant un nombre de 1 400 titres et autorisations miniers accord�s depuis la promulgation de cette loi, l�adjudication de 17 permis d�exploration et d�exploitation, un cadastre minier fiable et op�rationnel depuis d�cembre 2005, une base de donn�es g�ologiques prochainement install�e et une police des mines efficiente, omnipr�sente et accept�e par les op�rateurs exploitants. N�anmoins, un secteur minier qui p�tit de nombreuses contraintes dont, au-del� de l�absence d�associations professionnelles regroupant les op�rateurs, vivement pr�n�e par Chakib Khelil, l�insuffisance en mati�re de respect des r�gles d�hygi�ne et de s�curit� et l�absence de m�decine du travail. Ainsi que de multiples autres dysfonctionnements et insuffisances dont les responsables des deux agences de r�gulation (ANPM et ANGCM) se sont fait l��cho. En citant, outre les interpr�tations restrictives de la loi, les chevauchements et la m�connaissance des pr�rogatives, le retard dans l�application de la fiscalit�, m�me si le taux de recouvrement des redevances d�extraction a atteint un taux important en 2005 et qu�il soit attendu en 2006 que la totalit� des exploitants se sera acquitt�e de ses redevances. A propos des redevances, l�op�rateur alg�ro�gyptien ACC qui a pay� une redevance de 55,6 millions de dinars pour la production de ciment et obtenu 7 permis d�exploration pour un investissement de 76,3 millions de dinars. Un producteur qui envisage de produire 30 millions de tonnes en 2007, et qui lancera deux lignes de production de ciment blanc et gris � Oggaz dans la wilaya de Mascara, pour un investissement global de l�ordre de 450 millions de dollars, une capacit� de plus de 4 millions de tonnes par an, avec l�objectif d�en exporter 30%, outre un effectif de plus de 1 000 agents directs et 8000 indirects. Ch�rif Bennaceur RECETTES D'HYDROCARBURES 4 milliards de dollars par mois L�Alg�rie engrange mensuellement pour 4 milliards de dollars de recettes d�hydrocarbures � l�exportation, selon le ministre de l�Energie et des Mines. Chakib Khelil qui a estim� que les prix du p�trole, en hausse actuellement, le resteront � terme tant que la situation de tension du march� perdure. Et le ministre de l�Energie r�it�rant son analyse sur les facteurs �conomiques, g�opolitiques, sp�culatifs et infrastructurels li�s � cette hausse.