La septi�me �dition de la F�te nationale du bijou a pris fin ce vendredi, � Ath- Yenni par la tenue d�une c�r�monie � l�honneur des participants et de tous ceux qui ont eu � s�impliquer dans l�organisation de cette manifestation qui fut, � bien des �gards, une grande r�ussite. D�abord par le fait qu�elle a permis � cette charmante localit� de reprendre vie, et l�expression n�est nullement exag�r�e avec la venue de flots importants de visiteurs dont notamment nombre de touristes nationaux mais aussi �trangers. C�est d�ailleurs avec ces derniers que les artisans bijoutiers qui ont pris part � la f�te affirment avoir r�alis� le plus grand nombre d�op�rations de vente. Le touriste �tranger n�est pas comme le n�tre, il appr�cie � sa juste valeur nos produits qu�ils acquiert sans trop montrer de r�ticences, nous a d�clar� plus d�un exposant apostroph�. Aussi, l��dition de cette ann�e, plac�e sous le haut patronage du pr�sident de la R�publique, ne s�est-elle pas distingu�e, d�abord par la participation record des artisans bijoutiers de la localit� au nombre de 67 en sus d�autres artisans touchant � d�autres activit�s artisanales issus de 19 wilayas du pays, et ensuite par une m�diatisation assez large. Mais le grand m�rite de cette septi�me �dition, et l�avis est partag� par tous, autorit�s locales, pouvoirs publics mais surtout professionnels du m�tier et autres intervenants est qu�elle a mis le doigt sur la v�ritable plaie qui freine le secteur depuis bien des ann�es. L�on a bien fini par s�entendre sur le constat, ses racines, ce qui a facilit� de faire l�esquisse du rem�de, soit la relance tant souhait�e de tous de ce n�vralgique maillon de l��conomie locale. Les artisans ont bien fini par se rendre � l��vidence que l�informel nuit beaucoup plus � eux qu�aux autres et que la dispersion de leurs rangs ne peut que leur compliquer davantage la situation du fait que personne d�autre ne peut se pr�valoir de les d�fendre mieux qu�eux-m�mes. Et c�est tout naturellement que ces nouvelles donnes ont �t� accueillies � bras ouverts par le ministre de tutelle lors de la c�r�monie d�ouverture de la manifestation, qui, � l�occasion, n�a pas �t� parcimonieux pour faire l�annonce de bien de bonnes nouvelles pour les gens du m�tier. A commencer par la r�ouverture l�ann�e prochaine de la p�che au corail, mati�re premi�re que les artisans bijoutiers acqui�rent au march� noir et donc au prix fort comme d�ailleurs c�est le cas pour l�argent, et ce, au bout d�une interdiction de pr�s maintenant de dix ans. Ensuite, M. Mustapha Benbada n�a-t-il pas port� � la connaissance des artisans le plan de relance du secteur de l�artisanat pour les besoins duquel un fonds sp�cial a �t� mis sur pied et annuellement renflou�, un plan de relance qui conc�de une faveur de taille aux artisans, soit une exon�ration d�imp�ts durant une bonne d�cennie. Ce que plus d�un artisan pr�sent d�clare ignorer alors que ledit plan remonte � trois ans de cela d�j�, soit en 2003 ! C�est donc un nouvel �tat d�esprit que l��dition qui s�ach�ve a permis d�installer au sein de la corporation des artisans bijoutiers d�Ath-Yenni. Selon M. Ali Benbelkacem, le pr�sident de leur association locale pour la promotion de l�artisanat tradition du bijou, l�on semble aller dans le bon sens puisque, dira-t-il, le climat de m�fiance qui r�gnait entre notre corporation et les pouvoirs publics a c�d� la place � une autre atmosph�re empreinte de confiance et de volont� partag�e de faire ensemble front pour redynamiser cette branche. A relever les perturbations constat�es lors de cette manifestation avec notamment, l�annulation de la journ�e d��tude sur l�artisanat du bijou en tant que premier pourvoyeur d�emplois au niveau de la localit� en raison de la d�fection de trois sur le quatre conf�renciers au programme et l�impasse, volontaire celle-l�, faite sur les trois soir�es artistiques pr�vues en raison de la mort tragique de trois jeunes de la r�gion, deux par noyade au barrage de Taksebt et l�autre dans un accident de la circulation.