Apr�s deux semaines du coup d�envoi de la rentr�e scolaire 2006/2007, l�Union des parents d��l�ves de la wilaya d�Alger (Upewa) a fait le constat, hier, lors d�une conf�rence de presse, sur le d�roulement de cette rentr�e. Celui-ci n�est pas des plus reluisants, sachant que cette association a relev� plusieurs dysfonctionnements en mati�re d�affectation des �l�ves dans les �tablissements de l�enseignement secondaire. Le pr�sident de l�Upewa, M. Amer Yahia, a jug� �catastrophique�, la nouvelle carte scolaire dont les cons�quences seront des plus dangereuses pour les �l�ves. Il explique que cette nouvelle carte, qui introduit de nouvelles fili�res d�enseignement, n�a respect� ni l�orientation p�dagogique ni encore moins g�ographique. C�est ainsi que, selon lui, des centaines d��l�ves ont �t� orient�s vers des branches techniques qui les contraignent � abandonner l��cole au milieu du chemin. En plus de l�orientation hasardeuse qui ne prend pas en consid�ration la moyenne et les coefficients des mati�res essentielles, le conf�rencier a d�nonc� les mauvaises affectations g�ographiques des �l�ves. �Ce n�est pas normal qu�un �l�ve d�El Harrach soit admis dans une �cole � Dar- El-Be�da et vice-versa�, dit-il, en mettant en exergue les probl�mes de transport et de restauration auxquels sont confront�s les �l�ves. En ce qui concerne l�implication et le r�le des parents d��l�ves dans les �tablissements scolaires, l�orateur a d�nonc� l�exclusion des parents de commissions de recours et la limitation de leur action au seul conseil de discipline. �Ils ont besoin de nous uniquement pour exclure des �l�ves, mais jamais pour r�gler leurs probl�mes et les discuter�, a t-il d�plor�. Pour ce qui est du livre scolaire, M. Amer Yahia a consid�r� l�op�ration de la vente du livre au sein des �tablissements comme �une action commerciale�. Il a affirm� que l�op�ration de location des manuels est une fausse publicit� et n�est pas appliqu�e dans les �tablissements. �Et les livres ne sont m�me pas disponibles � des quantit�s suffisantes. Tout est une question d�argent�, souligne-t-il.