�Nous proc�dons � l��tablissement de 3 � 4 mille documents administratifs quotidiennement avec un nombre r�duit de fonctionnaires, dans des locaux exigus, ne r�pondant plus au commodit�s n�cessaires dignes d�un si�ge communal d�un chef-lieu de wilaya�. Tel est le constat, en r�sum�, fait par un des responsables du service de l��tat civil de la commune d�El Tarf. En effet, le si�ge actuel de la dite commune fait face � un rush quotidien de citoyens venant m�me des communes limitrophes en plus des r�sidants, d�bordant ainsi sur les limites des prestations et autres sollicitations administratives que peut apporter le personnel administratif. Une situation intenable et stressante qui s�av�re �tre, par ailleurs, la source essentielle de la d�gradation des rapports entre fonctionnaires et citoyens. Cependant, des sources concordantes, ont soulign� que les premiers responsables de la wilaya sont inform�s et saisis par cette �tat de fait, en ce sens la d�cision de la construction d�un nouveau si�ge aurait �t� prise, c�est quasiment une question de choix du terrain et de dotation budg�taire dont il s�agit pour l�entame des travaux. Sur un autre registre, la commune ne dispose actuellement que d�une seule annexe administrative, � savoir celle de la localit� de Metroha pour att�nuer un tant soit peu le flux des citoyens. L�ouverture de nouvelles annexes au niveau des cit�s et localit�s � forte concentration urbaine, � l�image de Guergour, Sidi Belgacem et A�n Khiar, pouvant �tablir tous les documents demand�s par les administr�s, note le m�me responsable de l��tat civil, est une solution ad�quate et rationnelle et s�impose avec acuit�. Enfin, il y a lieu de signaler que la quasi-totalit� du personnel en charge du service exerce dans le cadre du dispositif de l�emploi des jeunes et du filet social. La r�gularisation de ces personnes, qui accomplissent un travail �reintant et formidable � la fois, doit figurer parmi les priorit�s des �diles de la commune. Daoud Allam A quand une session de l�APW sur le foncier ? Il est de notori�t� publique que le foncier constitue une �pineuse probl�matique sous ses aspects agricole, urbain et industriel. La situation des agences fonci�res et la mise sur pied d�une agence fonci�re de wilaya est un autre volet non moins important. En ce sens, la programmation d�une session ordinaire de l�APW ayant pour ordre du jour l��tude du dossier du foncier � travers toutes les communes de la wilaya s�impose avec acuit� au vu des multiples probl�mes auxquels sont confront�s les citoyens, ainsi que certaines communes qui sont d�pourvues d�assiette cons�quentes pour les projets d��quipement. Selon des sources concordantes, le d�veloppement de la wilaya est entrav� par cette question en suspens depuis plusieurs ann�es et bien peu de d�cisions concr�tes et d�finitives ont �t� arr�t�es pour r�gler les cas litigieux. Certes, ajoutent des �lus de l�APW, �il est loisible de dire sans ambages qu�il ne suffit pas d�une session de l�APW pour d�m�ler l��cheveau du foncier, tiss� et entretenu depuis des d�cennies, mais au moins il est temps d�entamer un travail sur le bilan des agences fonci�res de da�ra et sur les multiples cas de dilapidation du foncier agricole concernant les EAI et les EAC�. En ce sens, il y a lieu de signaler l�existence d�une batterie de lois et de d�crets prot�geant ce patrimoine national, � l�image de la circulaire pr�sidentielle en vigueur prot�geant les terres agricoles, et l�article 8 de l�acte n� 731 des domaines. Les m�mes sources ont par ailleurs insist� sur �les probl�mes li�s � l�exploitation ill�gale et anarchique du patrimoine public dans le cadre du foncier urbain�. Pour �tayer leur dires, ils �voquent �les cas manifestes d�agression du patrimoine public comme les constructions sur la voie publique et les trottoirs, agression des espaces verts�). Enfin, il y a lieu de noter que des �lus et des personnes de bonne foi, au sens civique aigu, sont mont�s au cr�neau � travers de correspondances et d�articles de presse pour d�noncer des affaires de dilapidation du foncier en g�n�ral, en vain. Cela ne semble nullement d�ranger les gestionnaires qui en ont fait l�objet.