Dans la cour de l��cole primaire du village de Ouattouba, commune de Mizrana, tr�ne une b�tisse de deux salles de classe d�saffect�es depuis la fin du si�cle dernier et d�vitalis�es (bois de menuiserie et installations �lectriques enlev�es et r�cup�r�es par les services de l�APC) depuis la rentr�e scolaire de l�exercice actuel. Ces deux salles, aux murs l�zard�s et dont les tiges de fer apparaissent apr�s le d�chaussement des piliers de la construction, repr�sentent un danger d�effondrement imminent. L�inqui�tude des parents grandit de jour en jour du fait qu�en toute innocence, les enfants, qui sont scolaris�s dans les 6 autres classes, jouent � l�int�rieur de la b�tisse presque en ruine. En 1996, apr�s l�ann�e du boycott scolaire, lorsque les deux salles de classe ont �t� condamn�es � la d�molition, le manque d�espace, dans cette �cole qui regroupe les enfants de trois villages, Ouattouba, Tala-Mimoun et Iguer- Guir�s et le hameau de Iguer-Abddenour a contraint de mettre trois, voire quatre �l�ves par table, les autorit�s concern�es ne voulaient pas les exploiter �car elles repr�sentaient un danger d�effondrement�. En revanche, sous la pression des parents d��l�ves, qui demandaient la construction de nouvelles classes pour permettre � leurs enfants de suivre leur scolarit� dans les conditions normales, les m�mes autorit�s, �vacuant tout danger d�effondrement d�un revers de la main, ont d�cid� contre toute attente de les exploiter. En parall�le, deux autres salles de classe ont �t� construites et ouvertes � la fin des ann�es 1990, mettant ainsi fin � toute utilit� possible de la vieille b�tisse mise en service en 1967. Pour rappel, la vieille b�tisse dont il est question, s�rieusement malmen�e par le terrible s�isme de mai 2003, a �t� condamn�e � la d�molition par les services concern�s en 1996 mais, � ce jour, elle se dresse toujours au milieu de la cour. Les parents d��l�ves que nous avons rencontr�s redoutent le pire en cas de nouvelles secousses telluriques fortes et ne comprennent toujours pas l�attitude des autorit�s qui ne comptent nullement la d�molir. Ces derni�res attendent-elles qu�une catastrophe se produise pour agir ensuite en pompiers pour tenter de sauver des innocents sous les d�combres ?