Les citoyens de la ville de Mascara vaquent � leurs affaires quotidiennes avec leurs �ternelles pr�occupations, et les r�sultats des derni�res l�gislatives, ils n�en ont cure. Ceux-ci ne pr�occupent que les militants des formations politiques qui se sont rendus � l��vidence. Ils ont �chou� dans leur tentative de mobiliser l��lectorat et ceci n�augure apparemment rien de bon pour eux pour les prochaines �lections locales. Le d�saveu du 17 mai s�est traduit par des signes de rupture avec la classe politique qui, selon beaucoup de citoyens, n�a pas su r�pondre � leurs attentes. Ce d�saveu ne sanctionne pas uniquement le parlementaire, mais il v�hicule cette rupture latente avec les �lus dans leur ensemble, � commencer par ceux qui ont la charge des affaires communales, les derni�res �lections ne figureront pas au registre des souvenirs imp�rissables. Au sein de certaines formations, l�on tente de faire dans la diversion pour �voquer des irr�gularit�s dans certains bureaux alors que pour d�autres l�on reste coi, car ne s��tant pas encore remis de la double douche �cossaise. L�on tente alors quelque peu de faire bon c�ur contre mauvaise fortune. Certains partisans ont organis� des r�ceptions pour f�ter les si�ges qu�ils ont obtenus alors que du c�t� de la radio locale, l�on s�est empress� d�inviter ceux qui ont �t� fra�chement �lus alors que les r�sultats officiels n�ont pas �t� encore proclam�s et que l�APN n�a pas �t� encore install�e. Dans tout cela, Mascara cherche encore son d�put� qui a fait l��v�nement, en l�occurrence l�heureux �lu du MDS qui a d�fray� la chronique. Il est inconnu au bataillon d�autant plus que nous n�avons pas eu vent de campagne men�e par la liste de ce parti ni remarqu� la pr�sence de celle-ci sur les panneaux d�affichage. Tant mieux pour lui, car il a vol� la vedette aux huit autres d�put�s. En attendant, la vie continue pour les citoyens qui n�ont eu qu�un seul d�nominateur commun au centre de leurs discussions : l�abstention synonyme d�espoir pour la sortie du marasme.