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Mode de scrutin et morale politique
Publié dans El Watan le 31 - 05 - 2007


Il est de plus en plus question ces derniers temps de revoir la loi électorale. Surtout depuis les dernières législatives. Avant-hier, le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, a plaidé en faveur d'une telle révision qui devrait mettre fin, entre autres, au « trabendisme » politique. Au sein de l'Alliance (islamo-conservatrice) présidentielle qui regroupe le FLN, le RND et le MSP de Boudjerra Soltani, relayé par le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, on milite, et c'est peu dire, pour que soit mis un terme à l'émiettement de la scène politique. En d'autres termes, il s'agit ni plus moins de « barrer la route » aux petites formations auxquelles l'Alliance présidentielle et le PT reprochent le « caractère saisonnier » et de ne donner signe de vie qu'à l'occasion de rendez-vous électoraux majeurs comme les élections législatives ou les locales. Une prétention donc à vouloir jouer (les trouble-fête) dans la « cour des grands » qui ne semble pas être du goût de l'Alliance présidentielle surtout. D'ailleurs, un projet de loi serait en cours d'achèvement et devrait passer, théoriquement, devant la nouvelle Assemblée nationale, selon les vœux formulés par ces mêmes partis, avant la tenue des élections communales prévues en automne prochain. Autre grief contre l'actuel système électoral, car c'est plus de cela qu'il s'agit : la représentation proportionnelle favorise l'émergence de petites formations qui n'ont pas une implantation nationale. C'est à cette situation, précisément, que les quatre partis politiques représentés aujourd'hui à l'Assemblée veulent mettre fin ; et par la même, réduire encore davantage l'option des candidatures indépendantes, sinon la supprimer, pourquoi pas ? Car aujourd'hui, au vu des résultats des législatives du 17 mai dernier, entre autres enseignements que l'on peut tirer, outre le taux très faible de participation, celui relatif au score des indépendants qui viennent en quatrième position en termes de sièges de députés (33) obtenus, après le FLN, le RND et le MSP. Une précision de taille s'impose toutefois à ce niveau : 21 d'entre eux ont rallié le Front de libération nationale depuis, ce qui laisse supposer qu'il s'agit de transfuges de l'ex-parti unique, mécontents d'avoir été écartés des listes de candidatures et qui se sont résolus à se présenter sous l'étiquette d'indépendants… Alors quand on parle de « trabendisme » politique, on doit peut-être regarder dans la bonne direction pour se rendre compte qui en tire profit. Tout comme on peut se demander si le nombre élevé de députés indépendants élus, comparé au faible taux de participation, ne traduit pas en fait un désaveu de l'électorat à l'égard des partis. Une sorte de vote sanction. Une sanction dont il faut rechercher les causes ailleurs que dans le régime électoral en vigueur. Tout laisse supposer en tout cas que l'abstentionnisme remarquablement élevé qui a marqué les législatives pourrait, si les partis ne changent pas leur méthode d'approche envers leurs électeurs, devenir une tendance lourde pour les consultations électorales prochaines. Quant à l'achat des voix, aujourd'hui décrié au sein de l'Alliance présidentielle, la réalité du terrain nous rappelle malheureusement que la corruption intervient en amont du processus, avec l'achat des candidatures. Cette « corruption politique » a vu l'entrée en lice d'hommes d'affaires peu scrupuleux, souvent en délicatesse avec les banques ou le fisc, « à coups de sachets noirs de dinars », surtout dans les grandes formations où ils ont plus de chances d'être élus. Ces mêmes personnes ont cru voir là le moyen de bénéficier d'une certaine immunité le temps que les choses se tassent pour eux et d'agir fort de leur mandat d'élu de la nation. C'est là davantage une question de moralisation de la vie politique qu'autre chose.

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