Un s�minaire intersectoriel sur la promotion de l�activit� physique a �t� ouvert hier � l�Institut national de sant� publique (INSP) d�El-Biar. Les diff�rents intervenants ayant pris part � cette rencontre, repr�sentant plusieurs minist�res dont celui de la Sant�, de l�Environnement, de l�Education, de la Justice et des Travaux publics ont soulign� la n�cessit� de promouvoir l�activit� sportive. Au cours de ce s�minaire, les participants devront engager des r�flexions autour de la mise en place d�une strat�gie nationale visant � lutter par le biais de l�activit� physique et la pratique sportive contre les maladies chroniques non transmissibles telles que le diab�te, l�hypertension art�rielle, les maladies respiratoires chroniques et certains types de cancer. Une commission intersectorielle sera mise sur pied � l�effet de concr�tiser les objectifs de cette strat�gie essentiellement ax�s autour de la protection de la sant� de l�individu et encourager la pratique de l�exercice physique. L�Alg�rie est d�autant plus concern�e vu le changement des habitudes alimentaires et le nouveau mode de vie encourageant la s�dentarit�, deux facteurs qui favorisent les maladies chroniques non transmissibles. Et on ne le r�p�tera jamais assez, la pratique d�une activit� physique est un moyen efficace pour pr�venir ces maladies. Ind�pendamment de l��ge et du sexe, la pratique r�guli�re du sport mod�r�e ou intense devra �tre encourag�e chez les enfants et les personnes �g�es avec toutefois �un contr�le m�dical r�gulier � note le professeur Belhocine. Dans le monde, les maladies chroniques non transmissibles sont responsables de 60% des d�c�s dans les pays industrialis�s et plus de 40% dans les pays en d�veloppement. Une tendance qui se confirme en Alg�rie o� les maladies cardiovasculaires viennent en t�te des causes de mortalit�. A cet �gard, �la pr�vention et la lutte contre les maladies chroniques non transmissibles doivent �tre une pr�occupation majeure des pouvoirs publics et la culture de la pratique sportive doit �tre inculqu�e � l�individu d�s l�enfance pour assurer un capital sant� optimal � l��ge adulte�, a conclu le professeur Hamoudi dans son intervention.