Apr�s la �championnite� de la saison �coul�e marqu�e par la d�faillance de la programmation, les pi�tres prestations des joueurs, et les offices d�testables des arbitres, le tout couronn� par l�absence de sportivit� des pseudo-supporters, les fid�les spectateurs et sportifs alg�riens avaient espoir de voir les Fennecs enrayer leur mis�re footballistique. Certes, l�ESS a remport� la Champions League arabe qui n�est ni une r�f�rence internationale encore moins une �preuve reconnue par la FIFA. Les gars d�A�n-Fouara et des Hauts-Plateaux, longtemps sevr�s (20 ans) de titres, se sont r�concili�s avec leurs fans gr�ce aux coups de g�nie de ces jeunes emmen�s par le renard des surfaces, Issa�d Bourahli. Sur le plan local, l�Entente �puis�e par ses marathons en Arabie a failli tout perdre. Elimin�s en quart de finale de la coupe, les S�tifiens n�ont arrach� le titre de champion qu�� une journ�e de la fin de cet exercice qu�ils avaient pourtant domin� de la t�te et des �paules. Le champion sortant, la JSK, avait mal engag� son parcours en championnat suite � ses d�boires dans la C1 africaine o� les Canaris avaient r�ussi la gageure de ramasser quatre points sur les dix-huit possibles. Dans la m�me comp�tition, le second repr�sentant alg�rien, l�USMA, l�a fait en se faisant balayer par l��quipe des Gardes-Champ�tres de l�AS Fnis du Niger et ce, d�s le premier tour. En coupe de la CAF, le MCA est sorti d�s son premier match par les Nig�rians de Kwara United. Avec, au bout, des sanctions exemplaires prononc�es par l�instance de Hayatou � l�encontre du club et deux de ses joueurs, Abdouni et Bouacida, sanctionn�s pour trois ans et 18 mois respectivement. Le second repr�sentant alg�rien dans cette �preuve, l�ASO, a accompli un grand exploit en �cartant les Egyptiens d�ENPPI, vice-champions arabes, avant de c�der devant les Soudanais d�El Merrikh. Seule, la JSK a r�sist� � cette saign�e en se qualifiant difficilement au tour de poules de la nouvelle �dition. L�empreinte de la LNF La LNF a �t� l�autre grand �b�n�ficiaire� de la saison qui vient de s�achever. L�instance de Ali Malek a fait de cet exercice celui de toutes les gymnastiques. Programmer, reprogrammer et d�programmer �taient les plus belles pages �crites par la Ligue nationale de football qui usait et abusait des sanctions envers joueurs, dirigeants et stades avant de prononcer des mesures de cl�mence au profit des coupables-victimes. Ali Malek, qui faisait partie de cette cat�gorie de coupables- victimes, suite au proc�s que lui intenta le MJS, a m�me menac� d�arr�ter la comp�tition si la justice venait � prendre des mesures � son encontre. La saison 2006-2007 �tait aussi celle de toutes les supercheries. L�argent a inond� le march� des footballeurs qui n�avaient, en d�pit des sommes colossales d�bours�es par les clubs recruteurs, apport� aucune �tincelle rayonnante sur le niveau du championnat national. L�USM Annaba et son pr�sident se sont empar�s du leadership en la mati�re en s�offrant de vieux joueurs � plus de 1 milliard de centimes. L�av�nement de A�ssa Menadi, un syndicaliste, a fait grimper le mercure et les autres clubs, comme la JSK, l�USMA, le MCA et l�ESS se devaient de suivre cette d�marche au risque� Cette menace devrait quand m�me �tre revisit�e. En ce sens que le football national est tellement gangren� qu�il faudrait s�rieusement songer � suspendre la participation de nos s�lections et clubs de toutes les comp�titions internationales (continentales, r�gionales, mondiales) ou dissoudre carr�ment l�EN �A� comme l�ont fait plusieurs nations qui esp�raient reculer pour mieux sauter, en misant sur le travail de base qui n�int�resserait point les profiteurs, les bricoleurs et les voleurs d�espoir. De telles mesures extr�mes doivent �tre prises au plus haut niveau puisque le football alg�rien est au plus mal depuis longtemps sans que personne vienne � son chevet. Parce que compter sur le seul fruit des centres de formation fran�ais est une politique de fuite en avant dont les cons�quences sont dramatiques. L�Alg�rie, qui a battu l�Allemagne et qui a r�ussi toutes conqu�tes africaines, olympiques et mondiales �tait construite � partir d�un noyau form� de locaux renforc�s par un contingent de footballeurs expatri�s aux vertus morales irr�prochables. A bon entendeur.